PAR MONTS ET PAR VAUX - BONDOUFLE (91)
Dimanche 28 Mars 2010
Arrivé sur place 7h30, Jack B. , Alain V. et Bernard M. sont déjà sur place. Le temps de préparer le vélo et de s'inscrire, il est déjà 8h00. Nous partons Bernard M. et moi sur le 90 km. Le temps est bien gris mais il ne pleut pas. Nous roulons avec un groupe de Savigny-sur-Orge, 20 – 25 cyclos juste de quoi se mettre à l'abri car il y a un peu de vent. Jusqu'au 30ème kilomètre (contrôle Videlles), pas de grosses difficultés. Cela ne va pas durer. Quelques kilomètres avant le contrôle, la pluie s'invite. Nous roulons sur une piste cyclable boueuse, ce qui n'est pas fait pour nous encourager. Arrivés au contrôle, nous mettons les impers. Petit ravitaillement, une petite boisson et là, le problème se pose: 60 ou 90 km ? Bernard M. me dit: « Je te suis. » Je vois bien qu'il pense: "je te suis sur le 90 km"... Nous partons donc sur le 90km, mais nous n'étions plus qu'une poignée de cyclos; le autres avaient bifurqué sur la droite en direction de Videlles pour faire le 60 km. Qu'à cela ne tienne! Nous roulons sous une pluie fine avec un vent de face ou de trois-quarts face et la route est bien vallonnée, avec de belles bosses.
Parmi nous il y avait un trio avec une femme. Dans les bosses, elle nous larguait. Pour revenir sur eux, il ne fallait pas ménager ses efforts. Nous arrivions toujours à revenir sur le plat, mais à chaque bosse, il fallait refaire la même chose (on appelle cela "l'élastique") et nous y laissions beaucoup d'énergie.
Au 2ème contrôle, à Bouville, nous avons laissé le trio, nous sommes partis, toujours avec des cyclos de Savigny, sur la route de Boissy-le-Cutté. Puis nous entamons la côte d'Orgemont, une difficulté de plus. Pour moi, ce sera au train, tranquille. Bernard M. me scotche sur place, je fais de mon mieux, je sais qu'elle se monte en deux temps. Il nous reste encore 25 km à faire, nous levons le pied pour nous remettre de nos efforts. Sur Saint-Vrain, km 82, un groupe d'une dizaine de cyclos nous dépasse. Nous décidons de nous accrocher (il fallait vraiment s'accrocher) nous roulons 30-32 km/h. En fin de parcours, il me manquait un peu de peps... Je m'accroche, je ne lâche rien, je serre les dents et j'appuie sur les pédales. Dans les deux derniers kilomètres, je me laisse décrocher; je n'en peux plus. J'ai toujours en point de mire le groupe devant moi. Nous arrivons vers 12h10 avec aux compteurs 96 km, contents mais bien trempés. Nous nous restaurons, je relève le classement et les noms des Brévannais. Nous étions neuf Brévannais à Bondoufle. Nous rentrons quand même avec une coupe.
Gilbert
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