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BOISSY ST LEGER (septembre 2010), par Michel C.

Le Rallye des Orchidées - Boissy-St-Léger
le 12 septembre 2010

Le Lapin « domestique » est de retour aux affaires après son accident « sauvage » de jardinage, fin juin. Puni dans ce qu'il aime le plus : les côtes. La 7e dans le cas présent.
Je vais tenter de suppléer votre chroniqueur attitré. Je rédige ces quelques lignes dans la difficulté. JPB, de son côté doit rédiger son périple dans la facilité après m'avoir remplacé avantageusement sur Levallois - Honfleur et le retour par Deauville. Je me force un peu, car mes exhortations à plus de participation à la vie du blog n'ont pas trouvé l'écho escompté. Cela ne me contrarie pas, simple constatation, même le bureau est plus qu'avare de commentaires, alors les autres... Pourquoi me ferai-je « péter » les veines du front ? Donc, mes interventions sur le blog se feront rares à l'avenir. Heu !... Mimi, on n'en a « rien à cirer » de tes états d'âme, raconte-nous Boissy...
Ça vient... ça vient !...

Le jour pointait à peine, fini la « grasse », je dois enfiler le bleu (jaune et vert) de chauffe. Bientôt il faudra ressortir les loupiotes. Au rdv de 7h30 personne. J'ai ½ heure pour parcourir 1,5 km me séparant du stade. Arriverai-je à temps ? Je ne savais pas qu'un membre du club avait un stade à son nom. Honneur mérité pour Jean-Louis, à la bonne humeur légendaire, mais peut-être fais-je erreur. 8h00, départ sur le 90. Quelques mètres, tiens voilà M. Boubou, hier sur la Levallois - Honfleur et il remet le couvert ?... Quel homme ! J'ai comme un doute... Il nous l'avait bien vendue cette épreuve et avec insistance... Peut-être à court d'entraînement, comme moi...

Je démarre avec Mayo-Yaune et Patrick dit Lulu, copain de Patrice. Sur « la Look », il nous avait assuré le gîte et le couvert dans sa résidence secondaire de Cosne-sur-Loire, encore une fois merci l'ami. Nous sommes en compagnie de 5 « Ville-du-Bois ». Bonne allure de croisière. Nous doublons Martin Jean et ses collègues, mais ils ne participent pas au rallye, dommage. Bonnes sensations. Ces routes sont empruntées à longueur de rallyes et d'entraînements, aussi le vélo, tout comme un vieux cheval, connaît la route.
Un poil trop vite les « Hommes des Bois ». Ils nous distancent, Macario reste avec nous. Ravito de Villeneuve-le-Comte avancé à l'entrée de V-St-Denis...
J'ai quand même de l'appétit. Peu de concurrents. La Houssaye, avant Châtres, on est « enrhumé » par des bons, je reconnais des maillots de Yerres. Mayo Yaune prend les roues, il peut suivre, lui. Second ravito à Villepatour. Plaisir de retrouver 7 ou 8 gars du club, les frères Mordelet, anciennes terreurs du club, Gérard G, la belle Isabelle, les Maisons-Alfort, Raymond C., notre « ministre » des sports, d'autres encore. Peu après, un groupe se forme, Créteil, Raymond. Bonne allure, je m'accroche. Soignolles et ses butées. Curieusement le 90 tourne à droite sur Mardilly et Cordon, 110 tout droit. L'itinéraire donnait parcours commun, mystère... Aussi les 110 ne nous ont pas rejoints. Grisy-Suisnes et le monticule du TGV, Chevry-Cossigny, je tiens toujours. À l'approche de Férolles-Attilly quelques gouttes. Je lâche prise au faux plat du cimetière, normal, c'est ma reprise. En haut de la cuvette de Servon, je mets mon coupe-vent et attends Lulu quelques instants, nous terminons tranquillement. Re-traversée du bois par la piste. Peu avant l'arrivée, je croise le « Terrible Larible ». Plaisir toujours renouvelé de saluer Pierrot, notre vétéran. Coup de tampon. Encore quelques poignées de main : Pat, Olivier, Jojo le Menhir, Moreau l'ex pro, JPG, le nouveau papa et la Mascotte : les Gilles, Bernard Mutmu. Je roule une... heu !... J'embrasse Arlette, la terreur des souris. Le chef Maryan est tout sourire, encore les plus nombreux. Je suis satisfait de ma matinée. Bonne rentrée de classe, je ne redoublerai pas. Cap sur Triage. 107 kms au compteur.

Dans quelques temps, une enseigne « Mon Clapier ». « Mes chères collines » de la « Belle Aude » me verront plus souvent. Puissent-elles me permettre de durer encore un peu.

Cantalou Michel
Tags : Route 2010, Saison 2010
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#Posté le jeudi 16 septembre 2010 04:24

Modifié le samedi 31 décembre 2011 04:14

LEVALLOIS-HONFLEUR (septembre 2010)

LEVALLOIS - HONFLEUR
SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2010

 
(Suivi de DEAUVILLE - LEVALLOIS, DIMANCHE 12 SEPTEMBRE: voir l'article)

Quelques sportifs plutôt habitués aux efforts courts et intenses ont répondu présents à l'appel de “Monsieur longues distances de l'A.S. Brévannaise” Yves Brepson, qui s'est occupé de toutes les formalités d'inscriptions pour ce 25ème mythique Levallois-Honfleur. C'est ainsi que, parmi les engagés, outre les protagonistes habituels de ce périple tels que Lucien Bouat, Yves Feuilloy, Guy Lecorneau, on retrouve avec eux François Fine, Patrice Caretti, Michel Warin, Guy Beerens et Michel Cantalou. Claude Sintès, nouveau retraité, vététiste à ses heures, sera également de la partie.

Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, comme le dit le proverbe, c'est suite au forfait de Michel Cantalou, qui finit de soigner sa septième côte malveillante (un comble, d'avoir un problème de côte pour un grimpeur), que je me suis retrouvé, tout heureux, engagé dans cette randonnée exceptionnelle. Yves Feuilloy, inconditionnel de ce genre d'épreuve, ne sera pas là non plus pour cause de maladie. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement. Cette migration vers la Normandie se terminera demain dimanche en effectuant le retour Gare de Deauville-Levallois Perret en Audax sur la même distance.


LEVALLOIS-HONFLEUR (septembre 2010)

Mon arrivée à Honfleur

C'est donc comme cela, qu'à 6h15 au matin de ce 11 septembre 2010 (eh oui, il y a des dates qui comptent) nous piaffons d'impatience, rue Danton devant la salle Marcel Cerdan à Levallois, prêts à affronter les deux cents dix-huit kilomètres qui nous séparent d'Honfleur, l'allure sera libre. Il fait encore nuit au départ vers 6h40. Nous serons accompagnés par « Emma » , que nous remercions pour sa patience et son assiduité à nous escorter en voiture tout au long de notre périple en assurant notre intendance. Seul Lucien Bouat ne sera pas avec nous pour ce départ. (Il arrivera un peu plus tard). Évidemment, nous ne sommes pas tout seuls, comme vous pouvez vous en douter, puisque pas moins de trois mille autres cyclos (2995 exactement) nous accompagneront, dont une équipe de huit Philippins très sympathiques, équipés comme des pros. Pour rester dans les chiffres, parmi ces 2995 participants, sachez qu'il y avait 152 féminines, 420 clubs représentés, 18 nationalités différentes et 1075 indépendants. Levallois/Honfleur est « the » randonnée de la rentrée, à ne pas louper, qu'on se le dise pour l'année prochaine.

Trois jaunes et verts, les plus affûtés, Michel Warin, François Fine et Patrice Caretti, partiront devant dès la première côte à la sortie du Pont de Suresnes qui nous acheminera sur le plateau longeant le très bucolique hippodrome de St-Cloud. Nous traverserons cette banlieue chic qui à cette heure matinale est encore toute endormie. Ça sent bon la France aisée. Nous nous faufilons en grosses grappes multicolores à travers St-Cloud, Vaucresson, la Celle-St-Cloud, St-Nom-la-Bretèche, connu pour son parcours de golf. Le soleil qui se lève nous laisse prévoir un temps superbe. Il nous faudra bien avoir roulé une bonne vingtaine de kilomètres pour nous extirper hors de l'urbanisation, pour nous sentir vraiment dans la campagne et arriver au premier contrôle au quarante sixième kilomètre, au pied du magnifique château de Thoiry, bien connu, comme chacun le sait, pour son parc animalier sous la bénédiction de la famille du Comte de Lapannouse. Bien qu'au début nous ayons ressenti un peu de fraîcheur le soleil est définitivement de la partie et nous a bien réchauffé. Nous opérons un regroupement général des troupes brévannaises. Tout le monde est o.k. mais au redémarrage, le chocolat chaud avalé au ravitaillement qui a un goût de fond de casserole brûlée, me reste sur l'estomac, de plus, chose rare pour moi, une constipation inhabituelle et tenace me suit depuis ce matin !
Dans une petite descente à la sortie d'un village je crois apercevoir Patrice Caretti sur la droite! Arrêt précautionneux pour éviter les cyclos qui dévalent à fond la descente et demi tour lors d'une accalmie : c'est bien lui, il a cassé un rayon sur la roue avant et ça touche de partout ! Aie, Claude Sintès, puis Guy Beerens s'arrêtent également : en essayant diverses solutions on trouve la parade en ouvrant le frein comme on le fait pour enlever la roue et ça marche ! Ouf, on repart en le surveillant. Les jambes tournent malgré tout bien et la mécanique ne nous fait plus de misère.


Nous continuerons, groupés par moments, à travers de beaux paysages, jusqu'au ravitaillement principal à Glisolles, qui arrive au cent dix-neuvième kilomètre. Là, évidemment, nous retrouvons la foule. Une fois notre panier repas récupéré, Yves Brepson nous donne rendez-vous à la sortie du village : «Vous montez la côte et l'on s'installe tranquillement pour manger, en bordure des bois.»
 
Oui, d'accord, sauf que le parcours a changé ! Ce n'est plus “tout droit”, c'est à gauche puis à droite, et il y a aussi des bois en haut de cette nouvelle côte... Avec François et Michel, nous pique-niquerons dans notre coin sans jamais retrouver les autres ! Liaison téléphonique rétablie entre François et Yves, il s'avère que nous ne sommes qu'à quelques centaines de mètres les uns des autres. Ce n'est pas grave, nous nous retrouverons un peu plus loin lors d'un nouvel incident pour Patrice Caretti : crevaison roue avant !

Une bonne partie de manivelles nous attend quand nous nous retrouvons avec les deux “Guy” et un groupe d'Essonniens de Morigny. Ça roule fort et j'ai retrouvé toutes mes capacités. On prendra des relais et le dernier arrêt prévu à Appeville-dit-Annebault, situé au cent soixante-dix-neuvième kilomètre, nous permettra de souffler un peu et de calmer le jeu. Le soleil est toujours de la partie et c'est tant mieux.

La fin du parcours à travers le paysage normand est très agréable avec ses maisons traditionnelles et les grands espaces verts, sur lesquels paissent de magnifiques chevaux. Soudain, on aperçoit sur notre droite le Pont de Normandie, ouvrage dont les haubans semblent avoir été tissés par une araignée géante, tellement nous apparaissent fins, vus d'ici bien sûr. L'architecture est très légère et aérienne. Belle réalisation artistique qui semble être posée dans cet écrin de verdure qu'est la Normandie côtière. Dans les faubourgs d'Honfleur, l'odeur iodée nous confirme la proximité de l'océan.

Nous fendons une haie de spectateurs pour arriver en plein milieu d'Honfleur et retrouver le “Grenier à Sel”, qui nous accueille à la fin de ce beau périple. Nous arrivons à 15h45, Michel et François sont là depuis une bonne demi-heure. Tout le monde semble être heureux et satisfait de la balade.

Petit bémol : il faudra attendre presque une heure dans la queue interminable pour recevoir le maillot offert par les organisateurs : le pointage se fait un par un ! Un jeune, pourtant costaud en apparence, s'évanouira dans la foule !
 
Regroupement général autour d'Emma de tous les Brévannais à la terrasse d'un café sur le port. (C'est le Café du Port, d'ailleurs !)
 
LEVALLOIS-HONFLEUR (septembre 2010)Café du Port, à Honfleur

Avec Michel Warin, françois Fine, Patrice Caretti, et Guy Beerens, nous remonterons sur nos vélos pour faire les 16 km qui nous permettent de rallier Honfleur à Touques, quartier est de Deauville, pour rejoindre notre hôtel 1ère classe, où François et Patrice seront chambre 49, Michel, Guy Lecorno et moi à la 50. Le restant de la troupe sera logé en gîte à Deauville. Après la douche bienvenue (“benvinda” en portugais) et le transfert avec le break des Beerens, nous nous retrouverons tous les neuf pour souper à la Brasserie Centrale du Port de Trouville (on serait bien allé dans le groupe Barrière, près des planches, pour jouer un remake de “Un Homme et une femme”, mais c'était au dessus de nos moyens, chabada bada. Vous auriez trouvé ça (le) louche !...
 
LEVALLOIS-HONFLEUR (septembre 2010)Brasserie Centrale, à Trouville: Yves, capitaine des Brévannais, a le sourire!
 
L'ambiance est joyeuse et conviviale à souhait. Petit incident à la fin de la soirée : je me distingue et gâche la fin de repas de mes compagnons. Je me paye un coup de chaud, suivi d'un léger malaise vagal. Un serveur appelle même les pompiers ! Heureusement, au bout de quelques minutes et après une légère auscultation (tension, pouls), le responsable des secours me donne l'autorisation de continuer la soirée, sans excès bien sûr !
 
Le retour à l'air frais du port me rend toutes mes capacités. Je tiens à présenter toutes mes excuses pour cet intermède fâcheux à mes huit autres copains, et surtout à Michel car de ce fait, on est passé à côté de la tournée de calva offerte par la maison... Je te revaudrai personnellement cela.

Après une nuit normale et correcte, je me sens d'attaque pour le retour en vélo.

JPB

PS: Deauville - Levallois, le retour: voir l'article

Photos (de notre reporter Emma): l'arrivée à Honfleur...

LEVALLOIS-HONFLEUR (septembre 2010)Michel W. et François F., les premiers Brévannais arrivés à Honfleur...

LEVALLOIS-HONFLEUR (septembre 2010)
Guy B...

LEVALLOIS-HONFLEUR (septembre 2010)
... et Guy L.

LEVALLOIS-HONFLEUR (septembre 2010)
Claude et Yves B.

LEVALLOIS-HONFLEUR (septembre 2010)
Patrice
Tags : Route 2010, Saison 2010
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#Posté le mercredi 15 septembre 2010 11:01

Modifié le samedi 31 décembre 2011 09:01

DEAUVILLE-LEVALLOIS (septembre 2010) par JPB

DEAUVILLE - LEVALLOIS AUDAX
DIMANCHE 12 SEPTEMBRE 2010


(Précédé de LEVALLOIS - HONFLEUR, SAMEDI 11 SEPTEMBRE: voir l'article)
 
DEAUVILLE-LEVALLOIS (septembre 2010) par JPBGare de Trouville-Deauville: Guy L. et Patrice

Mauvaise surprise ce dimanche matin au lever vers 5h20 : il a plu cette nuit et le ciel paraît bien couvert ! Le rendez-vous pour l'Audax est prévu à 6h15 devant la gare de Deauville, départ à 6h30. Juste le temps d'avaler un café avec un croissant, de faire la bise à Emma et le coup de sifflet de départ retentit. Nous sommes prêts. Guy Beerens a bien fait les choses et offre à Patrice Caretti une roue avant de secours qu'il avait eu l'excellente l'idée d'apporter au cas où. C'est sur une route humide que nous nous élançons parmi les soixante- dix participants de ce retour. La nuit est bien présente et le ciel chargé. L'allure sera cadencée et réglée par les capitaines de route successifs, avec une moyenne située autour de 22,5 km/h. Après avoir avalé la bosse de Bonneville-sur-Touques à 3 kilomètres du départ, on attendra le lever du jour en traversant cette belle campagne Normande. Un timide soleil nous accompagne jusqu'à Epaignes, première halte (moi aussi avant je me servais d'Epaignes). Trente-trois kilomètres sont couverts, le jour s'est enfin définitivement levé et le ciel commence à nous rendre de plus en plus optimistes. En principe, les organisateurs essayent, dans la mesure du possible, de prévoir ces arrêts près d'un café de façon à ce que nous puissions boire ou nous restaurer car, mis à part le repas de midi, aucun ravitaillement n'est prévu. C'est comme ça sur un Audax. Circulez, il n'y a rien à voir ! Tout le monde est opérationnel, deux ou trois vélos couchés nous accompagnent. Il y a même un tricycle. Michel Warin est tout heureux car il a déniché, derrière l'église de ce petit village, un W.C. communal ultra moderne. Comme quoi on trouve de tout et pas seulement là où on le pense.


DEAUVILLE-LEVALLOIS (septembre 2010) par JPB
Michel à Harcourt

Harcourt sera notre deuxième halte, au soixante-huitième kilomètre. Petite alerte pour Guy Beerens, il a été obligé de s'arrêter trois fois pour regonfler. Cette pause va lui permettre de réparer une bonne fois pour toutes. Emma nous fait l'agréable surprise de nous offrir quelques viennoiseries les bienvenues. Nous sommes arrêtés près d'une belle église, sur la place avec le café du coin qui va avec. Je me sens bien mais un peu à l'écoute du moindre indice suspect, l'appréhension du malaise de la veille est encore bien présente.

DEAUVILLE-LEVALLOIS (septembre 2010) par JPB
Claude: «JPB, jamais "Harcourt" d'idées pour ses articles...»

À la demande de Bruno, au redémarrage, c'est Michel Warin qui sera notre nouveau capitaine de route. Ça s'arrose une nouvelle promotion !

Après avoir traversé Crèvecoeur (et oui, il y en a plusieurs), puis Saint-Vigor (on est nickels), c'est au cent seizième kilomètre à Autheuil-Autouillet que nous observons la pause de midi. Une heure trente pour nous restaurer. En Audax, tout est minuté. Le restaurant est simple mais tout est impeccable et le repas, copieux, est bon et c'est l'essentiel. Certains profiteront largement du vin rouge mis à notre disposition afin de se redonner des forces — je ne citerai pas de noms — et nous profitons de la présence d'Emma. Moi, je suis toujours prudent, bien que mes embarras gastriques aient définitivement disparus, sans regrets. On aura même droit au café pour le même prix.

Le coup de sifflet de treize heures cinquante annonce la remise en route. La chaleur est maintenant avec nous pour la digestion, ce qui n'est pas l'idéal pour redémarrer. Par contre un vent de trois quart arrière nous accompagnera jusqu'au bout.
Les paysages ont changé. Nous en prenons plein la vue en traversant Giverny, pays des jardins de Monet, et en surplombant les boucles de la Seine. Nouvel arrêt, au cent quarante-neuvième kilomètre à La-Roche-Guyon. Nous sommes passés devant quelques habitations troglodytiques, cavités creusées dans la roche blanche calcaire du lieu. A quelques mètres de notre point stop, un magnifique château est carrément enchâssé dans la roche.

Meulan, au cent soixante-quatorzième kilomètre sera notre dernière pause, puis les Mureaux (pays de Michel Jazy, pour les anciens), Verneuil-sur-Seine, Villennes-sur-Seine (tiens qu'est ce qu'il fout là, Vilaine), Poissy, et arrive la fin du brevet sur la place du splendide château de St-Germain-en-Laye. Il y a beaucoup de monde sur cette place en cette fin d'après midi, il est dix-huit heures trente. Le tout Saint-Germain est de sortie ! Même quelques « bikeurs » harley-davidsonnés nous tiennent compagnie.

DEAUVILLE-LEVALLOIS (septembre 2010) par JPBFrançois, à Saint-Germain-en-Laye

Le soleil, toujours présent, commence sa redescente à l'Ouest et nous annonce la fraîcheur du soir. Le retour derrière le Kangoo « Avis » de l'organisation sur les dix-neuf derniers kilomètres sera la partie la moins agréable de la randonnée. Les traversées du Vésinet, de Chatou, de Rueil-Malmaison, de Nanterre, de Courbevoie, de Neuilly et enfin de Levallois seront ponctuées d'arrêts et de redémarrages innombrables dus à la circulation et aux multiples feux rouges.

DEAUVILLE-LEVALLOIS (septembre 2010) par JPBClaude arrive à Levallois...

Enfin nous retrouvons avec plaisir la Salle Marcel Cerdan. Petit en-cas d'arrivée, discours succinct avec remise des médailles. Yves Brepson est heureux de nous avoir embarqués dans cette aventure et en plus nous récupérons une coupe des plus nombreux sur cet Audax.

DEAUVILLE-LEVALLOIS (septembre 2010) par JPB
Et une coupe pour Brévannes!

Les sourires sur nos visages en disent long. On se sépare et on rejoint les voitures. Mauvaise surprise, on s'est trompé de parking : on devra payer « plein pot ». C'était le « Pompidou » qui nous aurait fait faire des économies ! On partagera les frais ! Le retour par le périphérique se passe bien, ça roule et c'est fluide. Nous arrivons dans notre banlieue vers vingt et une heures ! Nos épouses préférées, bien que prévenues, commencent à s'impatienter !
Excellent bilan de ces deux jours passés en très bonne compagnie et en plus nous avons bénéficié d'un été indien, que demander de plus !

DEAUVILLE-LEVALLOIS (septembre 2010) par JPBMerci Yves!!!

Un grand merci à tous mes compagnons de route et plus particulièrement à Yves Brepson, instigateur et organisateur de ces deux jours inoubliables, et également à Emma pour sa bonne humeur, sa gentillesse et sa patience pour nous avoir suivis et chaperonnés tout au long de ce beau Week-End. (Guy arrête d'être exigeant avec Emma !). Et encore merci pour vos attentions à mon égard (mon égard du nord bien entendu). Je crois que tous les huit nous avons été heureux d'avoir répondu présent à ce grand rassemblement de masse auquel il ne faut pas avoir peur de participer de temps en temps.

Je vous dis tous à très bientôt sur le vélo et toujours prêt a participer à une expérience aussi agréable que cette dernière.

JPB
DEAUVILLE-LEVALLOIS (septembre 2010) par JPB
C'est bien Jean-Pierre! Tu as bien pédalé... Tu peux te restaurer à présent...
Tags : Route 2010, Saison 2010
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#Posté le mercredi 15 septembre 2010 16:34

Modifié le samedi 31 décembre 2011 09:35

Histoire de défis (septembre 2010) 1/2

UNE HISTOIRE DE DÉFIS (1/2)
par Claude S.

Avant de m'inscrire au club, je me souviens que mon premier défi (ne riez pas, je ne blague pas !) avait été de participer à ma première randonnée VTT, sur une distance folle de près de 40 km, au départ d'Ozoir-la-Ferrière. Le circuit faisait grosso modo le tour de la forêt de Notre-Dame, autrement dit avec un dénivelé positif de +10 m (pour passer au-dessus de la Francilienne !...). Croyez-moi, le stress avant le départ et l'euphorie à l'arrivée étaient à la hauteur de l'événement, c'est-à-dire intenses !

Une fois entré au club, à l'automne 2002, mon nouveau défi a consisté à ne pas trop retarder mes quatre compagnons vététistes lors des sorties club !... Le jour où j'ai réussi à rester dans les roues sur l'ensemble du parcours, je ne vous dis pas ma fierté !

Ensuite, je me suis fixé des objectifs de plus en plus ambitieux. Rendez-vous compte ! En 2003, je me suis élancé pour mon premier rallye sur route : 45 km à la Randonnée du Sourire (Villeneuve-le-Roi). J'avais en outre fait l'aller-retour en vélo (en compagnie de Colette Douet), puis l'essentiel du parcours en compagnie de notre regretté Henri Ducoutumany, avant de terminer « en costaud » aux côtés de Jean-Pierre Henry !

À mesure que je progressais, les défis sont réellement devenus plus sérieux, avec entre autres un premier 200 bornes sur route en 2004 (1er Audax de Villecresnes pour le centenaire des Audax), mon premier 100 bornes en VTT en 2005 (Randonnée de Montapeine, à Meaux), mon premier “Levallois – Honfleur” également en 2005...

Toujours en 2005, ayant parcouru plus de 400 km en trois jours à l'occasion du premier festival de l'Oh, j'ai commencé à rêver de faire une distance comparable, mais sur deux jours. Autrement dit, deux “200” consécutifs...

C'est en 2006 que j'ai trouvé l'occasion d'essayer de relever le défi, à ceci près qu'une journée s'intercalait entre les deux “200 km”, le premier étant proposé le jeudi de l'Ascension, au rallye d'Athis-Mons, le second le surlendemain, le samedi, à la Savinienne.

Malheureusement, le jeudi fut pour moi un “jour sans”... J'étais sans doute mal préparé, le temps était pluvieux, il y avait du vent... Le moral était encore correct après quelques kilomètres et puis j'ai commencé à me sentir tout mou et le moral en a pris un coup. J'ai prévenu James, qui m'accompagnait sur ce rallye, que je renonçais au “200” pour me contenter d'un “petit 165” (ce qui était déjà énorme, évidemment, dans ces conditions). Après le plateau-repas, je pensais que ça irait mieux, mais non. Nous avons encore roulé un “certain temps”, comme aurait dit Fernand Raynaud, et puis soudain, plus de jambes ! Cette impression curieuse d'être incapable de pédaler tout en continuant à tourner les jambes, mécaniquement... Envie de jeter le vélo dans le fossé ! Des pensées sombres tournaient dans ma tête : « C'est décidé, j'abandonne le vélo ! » ou encore : « Pourquoi suis-je assez con pour m'embarquer volontairement dans des galères pareilles ? »

James veillant sur moi depuis un très long moment et refusant de me laisser seul, j'étais à deux doigts de l'envoyer ch... promener... Quand quelqu'un vous attend ainsi, vous avez tendance à vous faire violence pour ne pas “abuser de la patience” de votre ange gardien. C'est à double tranchant parce que c'est bien sûr motivant mais l'organisme a parfois besoin d'un relâchement total pour mieux repartir un peu après. À 20 km de l'arrivée, James a finalement senti qu'il pouvait me laisser terminer seul, tranquillement. Après l'arrivée, j'ai “refilé” à “Savin” mon engagement pour la “Savinienne” (rien de plus logique !...) et j'ai passé mon samedi au lit !!!

J'ai alors remisé l'idée d'un doublé de “200 km” dans un coin de ma tête, mais sans conviction. En 2007, j'ai quand même réalisé un défi d'envergure similaire, avec un “200 Audax” le samedi, suivi le dimanche d'un “75” VTT avec 2000 m de D+ (à la Jean Racine). C'était sans doute comparable en termes d'efforts, mais symboliquement, ce n'était pas pareil que deux fois “200”.

En 2008 et 2009, pour cause de baisse de forme, de manque de temps, de manque de motivation, aucune grande distance à mon actif. Le défi “2 x 200” m'était sorti de la tête. Provisoirement.

Début 2010, je ne sais plus à quelle occasion, j'ai su que les organisateurs de l'Audax “Paris - Deauville” avaient décidé d'inverser cette année le sens de leur épreuve et de la programmer le lendemain de “Levallois – Honfleur”. La petite idée enfouie au fond de ma tête en a profité pour refaire surface !... Et puis j'ai eu bien d'autres priorités et j'ai de nouveau oublié l'idée... En juin, tout s'est enchaîné. Quand Yves Brepson m'en a reparlé, j'ai aussitôt décidé d'y participer. J'étais conscient que si l'épreuve avait lieu dans le mois qui suivait, j'aurais été totalement incapable d'en venir à bout. Mais je savais que j'allais disposer de deux mois pour me préparer. Encore fallait-il que cette préparation soit efficace, pas seulement pour éviter un nouvel échec, mais aussi pour que l'aventure ne se transforme pas en chemin de croix !

La préparation vélo a commencé en juillet par du VTT à faible allure sur de faibles distances, en évitant de rester plus de deux jours sans rouler, histoire de laisser mon organisme fatigué se reposer, sans pour autant se ramollir. En août, j'ai augmenté progressivement les distances et le rythme, puis je suis passé au vélo de route en accumulant les heures de selle, mais en essayant de ne pas en faire trop afin de ne pas arriver fatigué au départ de “Levallois – Honfleur”.

Parallèlement, j'ai compris grâce à de nombreux conseils que la préparation purement physique ne suffit pas. Pour affronter des efforts de longue durée, a fortiori lorsqu'on les répète sur plusieurs jours, l'alimentation et l'hydratation, avant, pendant et après l'effort sont essentielles. J'ai donc testé gâteaux adaptés et boissons diverses, et préparé tout ce qui me fallait en vue de mon “doublé”.

À l'approche de l'épreuve, la tension a commencé à monter. Échaudé par différentes expériences personnelles plus ou moins cuisantes, je redoutais la pluie, je redoutais que l'allure du groupe ne soit trop rapide pour moi, je redoutais les crampes, les douleurs intempestives qui m'auraient contraint à l'abandon, je redoutais de ne pas être assez bien préparé... Bref, j'avais la pétoche ! Et en même temps, d'autres expériences réussies et d'excellents souvenirs de grands moments de vélo me prouvaient que je pouvais le faire, impression confirmée notamment par les témoignages de confiance d'Yves B. et de Guy B.

Un autre élément me rassurait, la présence annoncée, en différents points de notre parcours de retour, de notre “voiture-balai” personnelle, pilotée par notre “balayeuse” en chef, j'ai nommé “Emma” ! Je savais donc qu'en cas de grosse défaillance, je pourrais toujours opter pour le rapatriement motorisé... Mais, ça m'aurait franchement dépité d'avoir à y recourir !...

(à suivre)
Histoire de défis (septembre 2010) 1/2
Tags : Saison 2010, Route 2010
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#Posté le vendredi 17 septembre 2010 16:04

Modifié le samedi 31 décembre 2011 12:25

Histoire de défis (septembre 2010) 2/2

UNE HISTOIRE DE DÉFIS (2/2)
par Claude S.

Au départ de Levallois, en ce samedi matin, je me sentais bien, mais sans excès de confiance. Un premier incident m'incitait à la prudence et à la vigilance : l'oubli dans le réfrigérateur de mon bidon préparé la veille avec des produits “ad hoc”. Heureusement, j'avais dans mon sac, un deuxième bidon, dans lequel j'avais préparé à l'avance ma poudre magique pour le retour. J'ai décidé de l'utiliser pour l'aller... Je verrais plus tard quelle solution trouver pour le retour !

Yves B. nous ayant donné nos cartes de pointages et nos plaques, nous sommes partis fendre la nuit et pourfendre je ne sais combien de feux rouges qui se dressaient sur notre chemin, tels des sémaphores maléfiques. Nous les avons grillés sans pitié, à une vitesse que je trouvais déjà plus que soutenue... Je me suis dit : « Tel que c'est parti, je serai déjà cuit avant d'arriver en haut de la côte de Suresnes ! »
Mon ascension m'a rassuré car je suis arrivé en haut à portée de vue des deux “Guy” et de JPB, devançant notre poisson pilote Yves B. En fait, je pense que ce démarrage un peu “dynamique” a eu le mérite de nous mettre tout de suite dans l'allure. Il ne restait plus qu'à tenir le rythme...
La suite de cette journée m'aura vu plutôt “en jambes”, roulant sur la première partie du parcours et jusqu'au repas, vers le 120e kilomètre, à une moyenne dont je ne me croyais pas capable, entre 28 et 29 km/h. Plus exactement, ce dont je ne me croyais pas capable, c'est de rouler à cette vitesse-là et de conserver encore assez des jambes pour continuer à pédaler ensuite sur une centaine de kilomètres. Puis remettre le “couvert” le lendemain !...

Mes jambes, pour être honnête, elles m'ont trahi à deux reprises sur le final de “Levallois – Honfleur”. Incapable de suivre le rythme du métronome (Yves B.), j'ai bien cru que j'allais finir façon “limace” à me traîner lamentablement jusqu'à Honfleur. Quand je pense que l'expression “ventre à terre” évoque la vitesse ! Tous les escargots vous diront que c'est des conneries !
Chaque fois que j'ai coincé, j'ai accepté la défaillance (qui s'avéra passagère) sans chercher à m'accrocher coûte que coûte. Puis au moment où je recommençais à me sentir bien, j'ai eu la chance d'être doublé par des gars dont j'ai pu prendre les roues et qui m'ont ramené (il fallait quand même pédaler derrière !) et j'ai pu rejoindre Yves, ce qui m'a permis d'arriver à Honfleur à ses côtés.

La première partie du défi était ainsi réalisée. Mais la moyenne, autour de 27,5 km/h, me laissait redouter des lendemains douloureux pour les cuisses... Sagement, j'ai renoncé à rallier Deauville en vélo, avec les costauds. Cette quinzaine de kilomètres de pédalage supplémentaire ne faisant pas partie du défi proprement dit, j'ai pensé que je pouvais m'en dispenser sans démériter.

Après un dîner tout ce qu'il y a de plus raisonnable, en tout cas en ce qui me concerne (saumon grillé, riz et boisson non alcoolisée...), suivi d'une petite marche digestive entre Trouville et Deauville, nous avons bénéficié d'une nuit, certes un peu courte, mais d'un sommeil “du juste”. Il paraît qu'il a plu toute la nuit, mais je n'ai rien entendu.

Histoire de défis (septembre 2010) 2/2Gare de Trouville-Deauville, 6h du matin...

Remonter sur le vélo pour me rendre au départ de l'Audax, sur le coup de 6h, n'a pas été aussi difficile que je le craignais. Peu de séquelles des efforts de la veille. Dos, cuisses et... “fondement” semblaient en état de faire le retour... Mon objet de préoccupation matinal concernait mon bidon rempli à l'eau claire (plus de poudre magique !), et l'absence de la moindre alimentation solide sur moi (j'avais également oublié mes barres de céréales à la maison). Mais je n'étais pas trop inquiet, comptant sur les ravitaillements pour compenser ce manque de réserves énergétiques. Grossière erreur ! J'ignorais que l'organisation des Audax, en dehors du repas de midi, ne prévoit pas de ravitaillement sur le parcours. Les organisateurs de l'Audax de Villecresnes, qui font exception à cette règle, m'avaient induit involontairement en erreur ! Je fus donc surpris, à Epaignes, qu'on fasse un arrêt pipi (bienvenu), mais sans rien à boire ni à manger. Je me dis alors que nous aurions le ravito à l'arrêt suivant... Mais un peu plus tard, après plus de soixante-dix kilomètres sans rien avaler, j'ai commencé à sentir l'estomac qui réclamait son dû. En attendant l'arrêt d'Harcourt, où il n'y eut pas davantage de ravito, François F. eut la gentillesse de partager avec moi une barre de pâte d'amandes, qui calma un peu mon début de fringale. Et quand nous arrivâmes à Harcourt, excellente surprise, Marie-Ange nous attendait avec des viennoiseries... Michel W. nous offrit un coup à boire au bistrot du coin... Ouf ! Je me sentais mieux.

Peu avant l'arrêt “repas”, à Autheuil-Authouillet, un nouveau petit souci vint me tarabuster. Je me rendis compte que j'avais du mal à rester sur ma selle dans une position naturelle et relativement confortable. En fait, quinze jours avant l'épreuve, j'avais changé de pédales automatiques et de chaussures, ayant désormais des cales encastrées... Du coup, la selle était trop haute. Je n'avais pas pensé à ce détail et les sorties d'entraînement de durée raisonnable ne m'avaient pas permis de déceler l'anomalie. Mais sur des longues distances, un millimètre de trop sur une hauteur de selle, cela finit par devenir gênant. Après le repas, j'ai donc bricolé sur ma selle en prenant garde à ne pas trop la descendre afin d'éviter d'autres désagréments.

Histoire de défis (septembre 2010) 2/2

Nous sommes bientôt repartis et, après quelques kilomètres de pédalage, j'ai oublié mon problème de position sur le vélo, preuve que le réglage était bon. Jusqu'à l'arrêt de La Roche-Guyon, je ne me souviens d'aucun souci particulier. C'est là que j'ai commencé à être quasiment sûr que j'irais au bout. À l'arrêt de Meulan, alors qu'il ne restait plus qu'une quarantaine de kilomètres, je me suis souvenu que j'avais dans mon sac à dos un tube d'un produit énergétique, que j'ai consommé. J'ai aussi fini ce qui me restait d'eau.

Dernier sujet de préoccupation sur le final, les cassures du peloton, dues aux innombrables feux qui passaient au rouge au mauvais moment. Arrêts et accélérations pour recoller se sont succédé jusqu'à l'arrivée. Pas envie de me faire larguer si près du but, et encore moins de me tromper de route et de me paumer dans cette banlieue inconnue... Dernier petit coup d'adrénaline, derniers coups de pédales rageurs prouvant que j'avais encore des jambes après plus de 400 bornes parcourues en deux jours (ce qui m'émerveillait). Et enfin les rues de Levallois où j'ai commencé à savourer...

Encore sous le coup de l'excitation, je n'ai pas pu me coucher avant minuit. Il me restait suffisamment d'énergie pour ranger mes affaires et m'occuper de tout un tas de bricoles chez moi.

Vers le milieu du parcours de cet Audax, si on m'avait posé la question, j'aurais juré que c'était la première et dernière fois que je me lançais dans un tel défi sportif. La tension que m'avait demandé cette épreuve m'avait laissé un peu frustré. Frustré de ne pas avoir eu le temps de me balader à Honfleur, de pas avoir eu le temps d'aller voir la mer, d'avoir traversé un grand nombre de lieux superbes (Harcourt, Giverny, La Roche Guyon...) sans prendre le temps de m'y attarder pour profiter des sites et des paysages.
Et puis l'euphorie de l'arrivée m'a fait revenir sur cette conviction. Oui, je referai sans doute de longues distances, mais pas au-delà des 200 ou 250 bornes dans la journée. Et pas trop souvent car, si j'aime relever des défis, j'aime surtout me faire plaisir sur mon vélo, l'utiliser pour me promener et prendre le temps de la découverte.

Claude


Histoire de défis (septembre 2010) 2/2
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#Posté le vendredi 17 septembre 2010 16:16

Modifié le samedi 31 décembre 2011 12:28

LA TRANSYERROISE (septembre 2010)

LA TRANSYERROISE
DIMANCHE 19 SEPTEMBRE 2010


Ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd'hui. Bel adage qu'ont mis en pratique les Brévannais ce Dimanche à Yerres, sauf qu'il a été arrangé à notre façon : ne remets pas à demain ce que tu peux gagner à Yerres !

Maryan Kolasiak, notre Président je vous le rappelle, nous a briffés à cet effet et les vététistes sont venus nous aider pour relever ce défi. Même les cyclotes ont mis la main à... la pâte. (j'ai eu peur !). Il fallait, pour la troisième année consécutive être les plus nombreux pour remporter définitivement à la maison ce beau trophée Jean-Claude Prévost : avec cinquante jaunes et verts présents, contre trente-huit Montgeronnais, sur les deux cent trente-huit engagés : c'est fait.

Remise du trophée par Nicolas Dupont-Aignan lui même, Député Maire de Yerres qui a avoué être venu en voisin et en vélo, sans casque lui a reproché un Yerrois ironique ! De belles photos de famille ont été prises à cette occasion avant le pot de l'amitié offert par nos hôtes. Jean-Claude Boutrel, conseiller municipal yerrois s'est même fait un peu charrier par son Maire. Sur l'insistance de « mon bon Président » en temps que régional de l'étape, j'ai été désigné pour recevoir ce trophée. Boubou et Roger Mordelet, yerrois comme moi, m'ont rejoint pour cet évènement. J'hésite maintenant à me laver la main après avoir serré celle de mon Député Maire !

Nous étions une huitaine de fêlés de la route à nous élancer sur le cent vingt-deux kilomètres proposé. Départ vers sept heures vingt, il fait jour. On a attendu Gilles Anizan, obligé de satisfaire un besoin pressent, qui nous a mis le feu par la suite (y a-t-il une relation de cause à effet ?) et qui nous a enrhumés sur les vingt derniers kilomètres. Michel Warin qui progresse à chaque sortie, il peut remercier son home-trainer et surtout son incommensurable volonté. Bernard Oziol toujours affûté et incisif et Olivier Jeanningros qui fait parler sa jeunesse. Jo Le Menhir fier d'avoir ressorti et amélioré le vélo de son époque de coursier, toujours aussi bavard. Bernard Mutel est là aussi avec Gilbert Coat, ils finiront sur le cent avec Joseph. Christian Moreau est un peu plus en retrait et les quatre derniers cités lâcheront prise au redémarrage du premier contrôle à Liverdy. La température est fraîche (7°) mais grimpera tout doucement tout au long du parcours. Nous visiterons la Seine-et-Marne profonde avec une boucle très agréable autour de Rozay-en-Brie. Il fait bon sortir des sentiers battus familiers de la semaine. Deux sociétaires de Montgeron nous tiendront compagnie. Les ravitaillements ainsi que le fléchage ont été à la hauteur de la réputation du Club yerrois. Le deuxième arrêt se fera en pleine campagne au village qui porte le curieux nom du Plessis-Feu-Aussoux. Nous saluons les Fortin au ravitaillement d'Ozouer-le-Voulgis. Notre vétéran, Alain Corsin, qui avait pris de l'avance au départ, et qui grille les ravitaillements, sera de temps en temps des nôtres mais perdra le contact définitivement après Evry-Grégy. Respect Monsieur Alain pour ta forme en rapport avec ton âge.

C'est à la sortie de Brie-Comte-Robert, après avoir sauté dans les roues, avec Michel, d'un groupe de quatre qui embrayaient sec avec des relais impeccables que nous regagnons Yerres tambours battants et que nous retrouvons toute la petite famille Brévannaise.

La suite vous la connaissez, encore une belle matinée de vélo. A noter la présence incroyable de sept cent vététistes inscrits sur cette randonnée ! Je crois qu'ils doivent avoir le record dans la région.

Nous nous retrouverons ce week-end prochain, peut-être avec certains pour Maisons-Laffitte - Chantilly samedi à l'occasion cette belle randonnée de 150 km dans le Vexin, ou bien alors à Cesson ou à Champigny dimanche matin.

A très bientôt donc sur le vélo.

JPB
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#Posté le lundi 20 septembre 2010 12:53

Modifié le samedi 31 décembre 2011 07:38

Rando les "Fous... gèrent" à Othis (septembre 2010)

Rando les « fous gèrent » (OTHIS, 77)
Dimanche 26 septembre 2010

Cette rando porte bien son nom car tout le long de cette sortie, on a été entouré de fougères.

Il est 6h05 quand je pars de chez moi pour le rdv chez Christophe à 6h15.

Il est 7h00 quand on arrive à OTHIS (oui, Christophe tu avais raison 6h30 ça aurait suffi). Inscription sur le 70 et un coup d'½il sur le parcours. Il est 7h20 quand Stéphane arrive, il s'inscrit et on est parti. Il est 7h30.

Le départ est roulant mais il y a un peu de boue à quelques endroits. Le premier ravito est au km 11 !! (un peu tôt à mon gout). Il y a deux boucles à faire pour le 70, un “rouge“ qui est plus dur que l'autre qui s'appelle le parcours bleu.

Le parcours rouge est sablonneux et a du dénivelé, il y en a qui ne sont pas très à l'aise dans les montées. Au bout du 35ème kilomètre, Hommer a sa douleur à la fesse qui le fait souffrir. On ira jusqu'au prochain ravito tous ensemble. Quand on part du ravito, Hommer part en direction d'Othis et Christophe et moi prenons le parcours bleu (dit plus facile). Le parcours est certes plus facile car moins de grimpette, mais il est beaucoup plus technique avec de la caillasse.

Vers le 45ème kilomètre, Christophe commence à avoir du mal à suivre, et au 50ème, lors d'un petit arrêt en haut d'une côte, Christophe me dit de rentrer à mon rythme. Vu que je ne devais pas rentrer trop tard, j'écoute son conseil malgré plusieurs demandes pour savoir s'il était sûr de vouloir rentrer tout seul.

Après avoir pris ma décision, il me reste donc 20 km à faire, il est 11h30 mais il faut que je sois rentré à Othis au plus tard pour 12h30. Je pars alors à un rythme soutenu pour rentrer dans les temps.

Il est 12h15 quand je rentre à Othis, j'ai 70 km au compteur et 16 km/h de moyenne.

Sur cette rando, je n'ai pas réussi à savoir combien il y avait de dénivelé mais à mon avis, il y avait environ 1 000 mètre de D+. Et 250 vététistes dont 3 Brévannais. Prix : 4¤.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

Damien LE POMMELLEC
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#Posté le lundi 27 septembre 2010 00:56

Modifié le samedi 31 décembre 2011 12:31

Gamelle Trophy (septembre 2010)

 
LA GAMELLE TROPHY 2010
DIMANCHE 26 SEPTEMBRE

Gamelle Trophy (septembre 2010)
J'ai participé ce dimanche à ma cinquième “Gamelle Trophy”. Mes quatre précédentes participations (2003, 2004, 2005 et 2009) s'étaient effectuées dans le cadre des week-ends organisés pour les vététistes du club en partenariat avec nos amis de l'ASPTT Paris. Cette année, j'avais décidé de m'inscrire afin de retrouver au départ du 50 km deux de nos licenciés déjà inscrits, Valérie “la grenouille” et mon “vieux pote” Thierry (pas si vieux que ça en fait !) avec lequel j'avais fait de très nombreuses randonnées en 2005, dont mon premier 100 bornes VTT à la Montapeine (Meaux), un super souvenir.

Gamelle Trophy (septembre 2010)

Après de très agréables retrouvailles dînatoires le samedi soir, devant de belles assiettes de tagliatelles, tout à fait indiquées en cette veille de randonnée sportive, nous nous sommes donc retrouvés le dimanche matin sur la ligne de départ. Bonne surprise, le temps s'annonçait beaucoup plus dégagé et sensiblement moins froid que la veille. Et la matinée fut, de fait, très ensoleillée.
En ce qui concerne le parcours, une différence notable par rapport à l'édition 2009 : on est très vite entré dans le vif du sujet, avec des côtes et des descentes techniques après à peine plus de 5 km. Effet indésirable de cette entame musclée, les nombreux vététistes qui s'étaient élancés de bonne heure, n'ont pas eu le temps de se répartir sur le parcours et se sont retrouvés ensemble à faire la queue au pied des montées ardues et encore plus à l'amorce des descentes dangereuses et techniques. Forcément, avec 2 500 participants, le moindre goulot d'étranglement placé trop près du départ crée des bouchons...

En arrivant au deuxième ravitaillement, après environ 28 km, nous avons eu la confirmation que les difficultés, cette année, étaient plutôt concentrées sur la première partie du parcours. En effet, nous avions déjà escaladé 750 m de dénivelé positif (sur les 1230 prévus au total). Alors que sur les 22 kilomètres restants, on ne nous annonçait “que” 480. En outre, les montées comme les descentes de cette deuxième portion s'avérèrent moins sévères que celles du début.
Gamelle Trophy (septembre 2010)
Sur les derniers kilomètres, alors qu'il était un peu plus de treize heures, une invraisemblable surprise nous attendait ! Un nouveau bouchon, dont l'explication a de quoi laisser rêveur ! La course de l'après-midi venait de s'élancer et le début de leur circuit coïncidait avec la fin du nôtre !... Conséquence, il nous a fallu attendre des “trous” dans le flot de coureurs pour pouvoir nous élancer, par petites vagues... Sachant qu'ensuite les compétiteurs déjà attardés déboulaient comme des malades en cherchant à nous doubler sans perdre trop de temps !... Pour finir, après environ deux ou trois kilomètres communs, les organisateurs nous ont obligé à “zapper” la fin de notre parcours, amputé de quelque deux kilomètres, pour laisser le champ libre aux coureurs. En ce qui nous concerne, Valérie, Thierry et moi, nous avons quand même fait 50 bornes puisqu'une erreur à mi-parcours nous avait conduits à un petit aller-retour de 2 km.

Question ravitos, je suis un peu moins enthousiaste que les autres années. Si j'ai apprécié de trouver du salé au second ravito (rillettes, saucisson...), j'ai regretté l'absence de sandwich à l'arrivée et il m'a semblé que l'assortiment de victuailles était moins varié que d'habitude...

Au final et malgré les petits reproches que je me suis permis d'adresser aux organisateurs à travers ce petit résumé, je suis très content de ma participation. Content de mes jambes qui ont bien tenu le coup, mieux que lors de certaines participations où j'avais fini avec des cuisses franchement plus lourdes, voire avec des crampes. Et très content d'avoir fait l'ensemble du parcours en compagnie de mes deux sympathiques partenaires. Nous avons particulièrement apprécié ces paysages forestiers somptueux, les grands pins majestueux, les châtaigniers chargés de fruits prêts à quitter le "nid", les fougères déjà parées des couleurs de l'automne, les sous-bois obscurs traversés en de nombreux endroits d'une splendide lumière, les incursions dans la campagne ensoleillée... Une superbe matinée de VTT !

Claude


Gamelle Trophy (septembre 2010)
J'ai récupéré les plaques... Sans plaque pas de départ ! Les hommes de l'ONF veillent !...
 
Gamelle Trophy (septembre 2010)
Derniers préparatifs pour Thierry...
 
Gamelle Trophy (septembre 2010)
Valérie est-elle très concentrée... ou pas bien réveillée? (sourire)

Voir les photos du circuit prises par les organisateurs.
Tags : VTT 2010, Saison 2010
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#Posté le lundi 27 septembre 2010 02:19

Modifié le samedi 31 décembre 2011 13:45

MAISONS-LAFFITTE - CHANTILLY (septembre 2010)

MAISONS-LAFFITTE / CHANTILLY / MAISONS-LAFFITTE:
« DE SELLE EN SELLE! »
SAMEDI 25 SEPTEMBRE 2010


Pascal, veux-tu venir rouler à Maisons-Laffitte ce samedi, s'il ne pleut pas bien sûr ?
Ok, ce matin à 6h10, Chemin des B½ufs à Créteil, quand je passe prendre Pascal, la température est clémente, mais il y a du vent et le ciel est couvert. Il ne pleut pas.

On arrive dans les premiers sur le parking du champ de course de Maisons-Laffitte. Il n'y a pas de chevaux mais les parieurs ont du s'en donner à c½ur joie hier vu les tickets qui jonchent le sol du hall de l'hippodrome, lieu d'inscription. Les organisateurs ont fait des progrès par rapport à l'année dernière, les ravitos sont nettement plus fournis.

On attend le jour pour démarrer à 7h35 pour parcourir les 150 kilomètres de ce beau parcours. Pascal essaye de faire fonctionner son « Garmin » c'est un rebelle (pas Pascal mais son GPS). Une dizaine de bosses dignes de ce nom émailleront notre route. Nous aurons du vent de face jusqu'à Chantilly.

Après avoir franchi la Seine à Conflans-Sainte-Honorine, nous sommes rattrapés par un groupe d'une dizaine d'unités du club de Croissy-sur-Seine avec qui nous partagerons la route au début. Dans la côte de Bréançon, avec Pascal, nous donnerons le tempo, puis trois kilomètres plus loin nous stopperons au premier contrôle d'Haravilliers. Nous avons couvert une quarantaine de kilomètres toujours avec le vent de face mais le soleil est définitivement avec nous. Au redémarrage Pascal sera en manches courtes. Tous se passe bien jusqu'à Neuilly-en-Thelle où nous nous apercevons, à la sortie de la ville, que nous n'avons pas pris la bonne route : il n'y a plus de flèches vertes au sol ! Demi tour et retour sur le bon circuit, on aura fait quatre ou cinq kilomètres en plus ! Nous rattrapons quelques petits groupes que nous dépassons puis deux Cristoliens qui roulent très souvent sur les longues distances toujours accompagnés de leur cyclote préférée.

Crouy, Précis-sur-Oise et enfin l'hippodrome de Chantilly, jouxtant le superbe château qu'il faut découvrir, vous saisissez maintenant pourquoi cette randonnée s'appelle de « selle en selle », capito ?! On nous y attend pour la pause déjeuner abritée du vent dans les boxes réservés habituellement aux chevaux ! Moi qui croyais que nous étions seulement un peu « cabots », et bien nous sommes aussi un peu « bourrins ». L'assiette de pâtes (froides) avec un peu de jambon, un petit bout de fromage et une banane sont les bienvenus. Pascal tarde un peu à manger car il a trouvé un pote qui a le même GPS que lui et qui lui explique que le sien fonctionne lui ! Bref, cette inaction nous refroidit un peu et nous remettrons les coupe-vent pour repartir. Après le Carrefour de la Table, tournant le dos au château de Chantilly, nous aurons le vent favorable en rentrant dans la forêt de Chantilly. Nous sommes au quatre-vingt-dixième kilomètre. On longe les magnifiques Étangs de Commelle, tapis au creux des sous bois. Ça recommence à chauffer et on décide, à regret, de laisser partir notre groupe pour enlever les coupe-vent. Nous passons au sommet du beau village de Saint-Martin-du-Tertre pour rebasculer sur la route de Beaumont-sur-Oise, descente en sous-bois, et rejoindre, à gauche, la route forestière, direction le Lac Bleu. Après un ou deux kilomètres, j'ai un doute, il y a bien une route forestière mais pas de flèches ! Dans le doute, on remonte mais le croisement de nouveaux cyclos, dont nos Cristoliens, nous confirme que nous étions bien dans la bonne direction. La bifurcation se fait à la deuxième route forestière, et cette fois c'est bien indiqué. C'est en passant au dessus de la Nationale, entre Presles et l'Isle-Adam que l'on s'arrête pour mettre les imperméables, le ciel s'est obscurci rapidement et quelques gouttes annoncent l'averse. Nous patienterons, en compagnie de nos amis de Créteil, avec qui nous finirons ce parcours, quelques dix minutes abrités par une épaisse végétation, pour laisser passer l'orage. A la fin de l'averse, notre périple reprend, ce seront les seules gouttes que nous aurons aujourd'hui. Nous atteindrons, par une nouvelle piste cyclable dans les bois, le dernier ravitaillement à la Porte-Baillet.

Mériel, Méry, Auvers (bonjour Van Gogh!), tout ça sur Oise. En franchissant la rivière du même nom (l'Oise) à Pontoise (ça rime), le beau temps s'est définitivement installé et le sol est sec, nous sommes au cent-trentième kilomètre et ça sent l'écurie (sans jeux de mots). On repasse, comme ce matin, au dessus de la Seine à Conflans-Sainte-Honorine pour finir par Achères et retrouver Maisons-Laffitte. Nous avons 160 kilomètres au compteur avec une moyenne de 25 km/h environ et nous étions 154 engagés, moins que l'année dernière. Les Perruxiens empocheront la coupe des plus éloignés. (Il fallait être au moins trois du même club pour participer). La bonne surprise dans le hall de l'hippodrome c'est que nos amis nous attendent avec parts de fromages, rillettes, boissons en tout genre. On coupe son morceau de pain et on se fait les sandwichs que l'on veut, Pascal se régale.

Retour au Chemin aux B½ufs à Créteil à dix sept heures. Le parcours dans le Vexin nous a conforté dans l'idée que, malgré la météo incertaine, ça valait le coup de se lever de bonne heure. Deux absents, « longues-distantistes » : Yves Brepson arrivé seulement hier de son périple de l'Européenne et qui sans doute se repose, et Yves Feuilloy, malheureusement malade et hospitalisé, nous lui souhaitons un prompt rétablissement.

Nous nous retrouverons certainement demain, soit à Cesson, comme notre Président et moi-même, pour les amoureux des grands espaces champêtres, soit à Champigny pour ceux qui veulent rouler pas très loin de Brévannes, c'est au choix.

A très bientôt sur le vélo.
 
JPB
Tags : Route 2010, Saison 2010
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#Posté le mardi 28 septembre 2010 04:26

Modifié le samedi 31 décembre 2011 13:51

RANDONNEE DU BALORY (septembre 2010)

RANDONNÉE DU BALORY, CESSON-LA-FORÊT
DIMANCHE 26 SEPTEMBRE 2010


L'armada brévannaise a déployé ses troupes, ce matin, sous le haut commandement de notre Général en chef Maryan Kolasiak avec dix neuf participants jaunes et verts sur les cent quatre vingt six engagés. Nous serons les plus nombreux.

Après avoir récupéré Gilles, cap sur le gymnase Colette Besson, avenue de la Zybeline, où les Cyclos Verdyonisien Cessonnais nous attendent.

Les sportifs sont là : François Fine, Michel Warin, Patrice Caretti, Bernard Oziol, Gilbert Coat, Michel Cantalou, Alain Alarcon, Alain Corsin toujours vaillant, Christian Moreau, que du beau monde. Le départ est donné vers 7h30. Le soleil se montre timidement mais la température reste fraîche, autour de 5°. Très vite je constate que les cuisses sont lourdes, et qu'avec la distance d'hier toutes les toxines ne sont pas éliminées. Dès Ponthierry, j'informe mes camarades de ne pas m'attendre. Je continue seul pour le moment et j'ai la confirmation de mes craintes en grimpant le coup de cul à la sortie du joli petit village de Beauvais.
Mondeville, Marchais et c'est à la sortie de Boutigny-sur-Essonne, vers le golf, que les deux circuits, le 105 et le 75 km, se séparent. J'attends sagement Alain Alarcon pour que l'on roule ensemble sur le 75. Tous les autres cités opteront pour le 105.

Nous traversons Maisse. En remontant sur le plateau Alain manque de peu d'embrasser une biche apeurée qui traverse la route devant sa roue avant sans regarder (heureusement qu'ils se sont loupés sinon allez expliquez ça à Cathy, aie, aie...). Dans cette montée, les chasseurs sont tout autour de nous dans les taillis et ça canarde de partout, on se croirait dans le générique du film Dien Bien Phu. Nous arrivons, plus au calme au premier ravitaillement sur le plateau sous l'immense château d'eau. Le vent souffle de partout et contourne curieusement le bâtiment dans tous les sens. Les gars de Cesson ne peuvent pas s'abriter et n'ont vraiment pas chaud. Les cent cinq passeront également par ici et le parcours de fin sera commun. Une restauration légère nous permet de continuer notre route à deux avec la redescente sur Prunay toujours sur Essonne. Buno-Bonnevaux puis de nouveau le bas de Maisse en passant près de la gare. Jarcy, Moigny-sur-Ecole, un petit coucou à Clo-Clo quand on passe devant son ancien moulin à Dannemois. ( Ah ! celui là, des années qu'il est mort et on parle toujours de lui). Soisy, Nainville et Ponthierry pour la deuxième fois. A Nainville, justement, nous rattrapons (petit patapon) des jaunes et verts : Gilles Migeon, Alain Boidé, Eric et Chantal Fortin qui roulent « groupir » sur le 50 km. Eric fera un petit bout de chemin avec nous. Après avoir franchi la Seine, puis bifurqué à droite, évitant la côte qui rejoint Seine-Port, nous longeons le fleuve pour arriver à Boissise-la-Bertrand, puis remontée sur la gauche dans les antennes où les compteurs s'affolent. Entre les deux rangées de grillage, tout est interdit, s'arrêter, photographier, filmer. Je me demande si l'on peut se permettre de respirer ! Qu'est-ce qui arrive si un cylo crève un pneu à cet endroit ! Où tu fais comme dans le Bronx, tu roules sur la jante et tu sors du périmètre, où alors tu répares sur place et tu vois arriver l'armée et c'est la garde à vue immédiate pendant quarante huit heures et enquête minutieuse sur ton passé ? mon pote, t'es fiché pour la vie ! Bref après ces pensées divagatrices nous arrivons avec Alain sans encombres à Cesson.

Les cent arrivent peu de temps après nous, ils ont avalé le parcours à près de 29 km/h de moyenne, même pas mal ! Tout le monde se retrouve avec plaisir. Arrivé un peu plus tôt que d'habitude, j'ai même pu essayer dans le gymnase, un super VTT Lapierre 500, rouge et blanc : une vraie Rolls, vélo léger et performant avec un freinage à disque surprenant d'efficacité, ça donne envie de faire du VTT, mais son prix, 2300 ¤, te calme tout de suite. Vas expliquer ça à ta femme, elle ne comprendra jamais !

Je suis heureux d'avoir pu cumuler ses deux jours de vélo qui m'ont permis de traverser des paysages nouveaux et variés. Vive la décentralisation vélocipédique évidemment.

Nous nous retrouverons nombreux Dimanche prochain, chez Didier Maire à Villeneuve-le-Roi, pour le Rallye des Châtaignes, et attention au changement du lieu de départ qui se trouve maintenant vers le kiosque de la ville.

A très bientôt sur le vélo.


JPB
Tags : Route 2010, Saison 2010
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#Posté le mardi 28 septembre 2010 04:29

Modifié le samedi 31 décembre 2011 13:53

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