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BREVET RANDONNEURS MONDIAUX (juin 2010)

BREVET RANDONNEURS MONDIAUX : 400 km de Longjumeau

MA PREMIÈRE NUIT EN VÉLO !
SAMEDI 5 ET DIMANCHE 6 JUIN 2010


Pour accomplir cette nouvelle randonnée, deux inconnues pour moi : la première, rouler pendant 410 km en une seule étape, et la deuxième, tenir toute une nuit sur un vélo!

Rendez-vous est pris. C'est Pascal Leclercq qui me conduit au Stade Langrenais à Longjumeau. Yves Feuilloy et Marius seront de la partie.

Il faut préciser que dans un B.R.M., mis à part un petit en-cas au départ et à l'arrivée, convivialité minimum, il n'y a aucun ravitaillement d'organisé et aucun fléchage de prévu tout au long du parcours (là, j'ai une pensée pour certains au club, qui même avec un fléchage... !).

Après avoir vérifié que nos vélos sont bien équipés des feux avant et arrière et que nous avons tous un gilet de sécurité obligatoire réfléchissant, c'est le départ avec Pascal, ce samedi 5 Juin à 16h00. Le soleil brille, même un peu trop, le thermomètre affiche 28°.

Yves, lui, ne sera là qu'à 16h10, en vieux briscard de ce genre de randonnée il peut se permettre d'arriver au dernier moment, le « stress » de la nouveauté l'a quitté depuis longtemps.

La côte de Saulx-les-Chartreux sera avalée à petite vitesse, puis dans la foulée, celle de Villejust, redescente dans la Folie-Bessin et remontée sur le plateau par le Déluge, déjà trois côtes en guise de hors d'½uvre (j'en vois qui déjà, même en lisant, sont déjà fatigués !).
La suite c'est tout droit jusqu'à St-Cyr-sous-Dourdan, après avoir traversé la Roncière, l'Etoile, le Marais, le Val-St-Germain.

On oblique sur le Sud-Ouest pour rejoindre Dourdan. A la sortie des agglomérations il y a toujours un peu d'hésitations : au dernier rond point le peloton s'arrête, deux solutions se présentent : je m'engage dans une montée en suivant un cyclo équipé d'une carte et en me fiant à mon road book personnel, direction la Grange-aux-Bois. Erreur fatale, en me retournant arrivé sur le plateau, j'ai la mauvaise surprise de constater que nous ne sommes plus que quatre, et bien sûr sans Pascal, le périple commence mal. Je continue donc en suivant mon nouveau guide. D'après lui nous sommes sur une route parallèle et nous rattraperons le bon circuit à Garancière. C'est ce qui se passe, mais toujours pas de Pascal. J'hésite un peu, connaissant la vélocité de mon coéquipier, je pense fortement qu'il est devant, mais le doute me tenaille. A Sainville, quelques cyclos font une halte réparatrice à l'ombre des arbres de la place du village, j'en profite pour quitter mon petit groupe et attendre un peu au cas où.

Plusieurs groupes passent devant moi sans résultat ! Je reprends ma route et évidemment seul, le vent de trois quart arrière m'aide à tenir une bonne cadence autour de 28 km/h sans entamer ma réserve. Je rattrape un cycliste esseulé qui me suit, puis nous revenons sur deux autres. Quelques mètres plus loin, sans le vouloir, j'ai semé la compagnie. Je me retrouve tout seul et commence à gamberger sur la suite à venir éventuelle, peu rassurante, car je comptais bien sur mes potes jaunes et verts pour rouler une première fois la nuit. Plongé dans mes réflexions hypothétiques je suis surpris par deux Montgeronnais qui me rattrapent. Je profite de l'aubaine et saute dans leurs roues tout heureux de retrouver de la compagnie. Leur cadence est légèrement supérieure à celle que je m'étais programmée seul mais à trois je peux rester avec eux et même prendre des relais. J'ai une pensée pour Maryan et Yvette quand on passe près de Voves, une bretelle de déviation rapide nous fait éviter le centre du bourg. Vu la chaleur on boit beaucoup et on commence à manquer d'eau. La chasse à la fontaine commence. Nous nous arrêtons près d'un agriculteur en train de remplir la citerne de son tracteur. Nous lui tendons nos bidons et il nous fait sympathiquement le plein. Nous lui racontons notre aventure, il est assez admiratif, merci Monsieur et au revoir. A Rouvray-St- Florentin en traversant le village je trouve Michel Grousset, le président du Perreux accompagnés de quatre fidèles lieutenants, déjà salués au départ, qui sortent d'un bar. Je m'arrête et abandonne mes deux compagnons. Ils n'ont pas vus de Brévannais depuis Dourdan ! Je continuerai avec eux. Quelques kilomètres plus loin, deux cyclistes sont arrêtés sur le bord de la route. Nous ralentissons, ce sont mes deux anciens compagnons, le grand à lunettes est assis sur l'herbe et se tient le ventre : après avoir bu un peu d'eau de son bidon, il a eu subitement un problème gastrique et il n'est pas très bien, il y a peut-être un lien avec l'eau que l'on vient de récupérer, moi ça va. J'ai également bu cette eau, et je lui ai effectivement trouvé un goût bizarre ! Je jette son contenu par sécurité. Nous laissons notre malade récupérer un peu et nous arrivons à Logron, lieu où l'on doit effectuer notre premier pointage officiel et obligatoire, il est 20h40 et 113 km sont couverts.

Au départ on nous avait informé que le restaurant nous accueillerait en ne nous proposant qu'une restauration légère et des boissons, bien qu'organisateur d'un mariage. Je commande un demi bien frais, fais remplir mon bidon avec un peu de menthe et m'installe sur la terrasse pour avaler les provisions que m'avait préparé amoureusement Michèle. Les Péreuxiens s'attablent à l'intérieur pour dévorer une pizza. Les Montgeronnais arrivent, le malade roulera jusqu'à Châteaudun et se reposera dans une chambre d'hôtel pour récupérer. Après avoir avalé un coca et passé un coup de fil à Michèle je commence à me préparer pour reprendre la route.

Mais agréable surprise, je vois déboucher de l'angle du carrefour, Pascal, Yves et Marius. Ouf ! Je suis soulagé. Retardé par une crevaison de Marius, rattrapé par Yves, ils se sont arrêtés à Bonneval pour reprendre des forces. Un rapide coup de tampon et nous repartons tous les trois avec les quatre Péreuxiens et quelques autres esseulés, Marius est reparti un peu avant avec un groupe d'Orléans, il est 21 h 20.

Nous empruntons le D955 jusqu'à Châteaudun où nous passons au pied de son magnifique château, puis la D924. On allume les bougies, la nuit est douce et claire. Depuis Logron, nous roulerons près de soixante dix kilomètres en ligne droite.

Nous arrivons au deuxième pointage obligatoire, dans les faubourgs de Blois. Tous les cyclos se jettent sur un Mac Do pour le coup de tampon. Il est minuit et le gérant, fort sympathique, nous informe que toutes ses caisses étant fermées, il ne pourra rien nous servir. Il nous validera quand même nos cartons et nous remplira nos bidons. Nous le remercions pour sa gentillesse. Michel Grousset nous propose de faire une halte dans le centre de Blois, ce qui fût fait, dans un bistrot branché du centre ville. En face regroupement de « djeunes » avant la saturday night fever. Traversant le centre ville, un cyclo du Perreux se plaint d'une attente exagérément longue à un feux rouge : vous êtes devant le château de François 1er, nous expliquent des jeunes, vitres baissées, coude à la portière, l'attente est prolongée exprès pour que les touristes aient le temps d'admirer cet édifice et ils nous demandent d'expliquer notre périple. En effet la façade décorée et éclairée de mille feux étincelle devant nous, et nous offre un beau spectacle de lumière, gratuit, bonne idée Messieurs de la municipalité blésoise!

Nous traversons la forêt de Chambord où la fraîcheur nous invite à revêtir le coupe vent. Encore un grand bout de droit de soixante kilomètres tout au long de cette D923, pour traverser Villesavin (coucou James), Bracieux où Yves pour rompre la monotonie crève de la roue arrière en passant dans un trou (la nuit c'est le risque), Neuvy, délimitant la mi-parcours, Neug-sur-Beuvron, la Ferté-Beauharnais pour arriver à la Motte-Beuvron.

La nuit se passe bien, contrairement à mes craintes la fraîcheur me teint bien éveillé et je ne ressens pas vraiment de fatigue particulière, tout va pour le mieux à part que j'ai un sac à dos trop lourd avec des ficelles qui me cisaillent les épaules et j'ai mal un peu aux fesses ce qui m'oblige à rouler souvent en danseuse. La visibilité est acceptable, mon éclairage est suffisant et avec une dizaine de vélos et une nuit relativement claire nous voyons où nous mettons les roues. Pascal, Yves et d'autres habitués nocturnes ont un équipement beaucoup mieux adapté et plus efficace que le mien. Inconvénient où avantage on ne voit pas le compteur. Il faut attendre la traversée d'une agglomération et profiter de l'éclairage d'un réverbère pour faire le point !

Une petite route, beaucoup plus agréable en passant par Vouzon et Sennely nous conduit au terme de notre troisième pointage obligatoire à Vannes-sur-Cosson, il est 5h40, nous sommes au 270ème kilomètre ! Alors me dirait-vous, comment pointe-t-on en plein milieu d'un petit village à cette heure on ne peut plus matinale quand toute la population est endormie ? Eh bien au départ on nous remet quelques cartes postales pré-adressées que nous postons, le cachet de la poste faisant foi, en n'oubliant pas de mentionner son nom et son numéro de participant. Ne pas oublier non plus, un stylo et des timbres. C'est tout simple il suffisait d'y penser.

Au redémarrage nous abandonnons nos amis du Perreux, moins prompt à remonter sur leurs machines et nous suivrons un moment quatre vélos couchés, qui nous larguerons très vite. La remontée sur le Nord s'effectue sur des petites routes agréables. Vers 5h du mat les oiseaux se réveillent et nous accompagnent en nous encourageant du bec. C'est le retour du jour et de la clarté. Le soleil vient de se lever, je cherche, vainement l'ami « Ricoré » !
A Jargeau nous refranchissons la Loire déjà traversée à Blois. Trainou, Loury, Neuville-aux-Bois et nous atteignons le quatrième contrôle à Bazoches-les-Galérandes. Le boulanger et le charcutier sont des commerçants qui se lèvent de bonne heure contrairement au bistrotier du coin, qui n'ouvrira son estaminet qu'à 8h30, il est 8h00, 320ème kilomètre et c'est la boulangère qui, après nous avoir vendu un petit pain au chocolat, nous donnera le coup de tampon. Outarville, Erceville, Adonville, nous atteignons Angerville (c'est tout en « ville » ici !). Après avoir demandé notre route nous quittons Angerville. Le ciel est devenu subitement noir et le temps d'enfiler les protections et de mettre sous plastique tout ce qui craint la pluie nous essuyons un orage carabiné, avec vent latéral de nord ouest accompagné de grêlons. Les trois autres cyclos sortant du centre ville ayant pris leur petit déjeuner, nous précèdent dans la tourmente. L'allure, vélo appuyé contre le vent est très faible avec seulement 15 km/h. Avec Pascal on met la tête dans le guidon et pendant dix kilomètres au moins nous surfons littéralement entre les rafales. La vitesse augmente et l'allure se cale entre 25 et 28 km/h. L'eau nous pénètre de partout et s'arrêter ne servirait à rien sur cette longue ligne droite bordée de platane. Heureusement, la température reste clémente. Quand la tempête se calme, on se relève : derrière il n'y a plus personne, nous retrouverons Yves arrivant au moment où l'on ressort du bistrot d'Authon-la-Plaine, où le patron a ouvert spécialement ce Dimanche matin pour nous accueillir pour ce cinquième et dernier point de passage obligatoire, il est 9h00 est nous sommes au 353ème kilomètre. Le Grand noir (sans chaussure blonde) dégusté au bar est un vrai plaisir, j'en profite pour finir mon reste de sandwich au bleu !
Yves veut finir seul à son allure, cette fois nous attaquons la dernière ligne droite et les derniers cinquante kilomètres. La douche m'a requinqué, j'ai moins mal aux épaules et plus du tout aux fesses ! Va comprendre Charles ! Re-passage à Dourdan, St-Chéron, le Marais, remontée après le Bel Air, le Déluge et dernière ascension du parcours par la Folie-Bessin. C'est avec un immense plaisir que nous dévalons la descente de Villejust. Puis Saulx et retour à Longjumeau. Nous arrivons sur les talons de Marius. Il est 11h13 précisément à ma montre à « quartz ». Nous sommes accueillis par les Longjumellois avec confiture maison, bière et petits gâteaux. Nous sommes les quarantièmes à pointer sur les 114 inscrits, et nous avons mis 19h13 minutes pour parcourir ces 409 kilomètres avec 24,7 km/h de moyenne. Peuvent mieux faire, mais le constat reste positif et engageant pour la suite.

Retour à la maison, il est midi. Douche et enfin un bon repas, Michèle est un peu en colère parce que j'ai oublié de donner de mes nouvelles au petit matin ! L'orage a contrarié mes plans !

Je suis heureux d'avoir pu partager ces petits bonheurs et ces petites souffrances avec mes deux camarades. C'est encore une nouvelle expérience vélocipédique d'accomplie et je remercie Pascal de m'avoir entraîné et aidé dans cette aventure.
L'important pour moi, c'est que le physique soit là.

A très bientôt sur le vélo. Sportivement vôtre.

JPB

PS: Aurons-nous un résumé de la sortie du dimanche matin et de la semaine de Bessèges ? Je l'espère. A plus.
Tags : Route 2010, Saison 2010
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#Posté le mardi 08 juin 2010 11:38

Modifié le vendredi 30 décembre 2011 06:20

La nuit VTT de L'Orge (juin 2010)

La nuit VTT de L'Orge
Samedi 12 juin 2010

Rando de nuit (Départ à 22h30)

Le parcours est mixte, avec un avantage pour des routes goudronnées ou de grandes allées. Il en faut pour tout le monde car il y a énormément d'enfants. Donc le parcours est sans grande difficulté mais l'ambiance joviale est là, donc ça donne un point très positif. Les gens sont là pour se faire plaisir.

Au départ, inscription de 4¤ donnée, on attend l'heure pour partir en groupe. Les enfants sont pour la plupart déjà partis sur le petit parcours de 10 km, leur éclairage est bien sommaire (souvent celui fourni par le vélociste lors de l'achat du vélo... Tiens, ça m'a rappelé quelqu'un qui a voulu faire les 24 h de Buthiers avec le même...

22H15 : On s'avance sur la ligne de départ, petit rappel des règles de sécurité. L'organisation a placé des bénévoles à presque tous les carrefours en ville. Je dis bravo, c'est rare.

Bon, il est vrai qu'on va taquiner un peu les bénévoles en freinant au dernier moment quand ils te disent stop !

Le ravito ressemble à un sapin de noël : ça clignote de tous côtés ! Il est bien garni, ils ont même préparé des cartons de Gobelets pleins. Pas sûr que ça va plus vite mais bon, en tout cas pour un ravito commun avec deux parcours, rien à redire.

La seule difficulté de ce parcours sera la montée de la côte de la tour de Linas qu'ils ont gardée pour la fin. On la gravit au 32ème kilomètre environ et, dans la nuit, certains ont eu du mal, surtout que les orties ont poussé ! Je suis un peu déçu car on n'aura pas le plaisir de faire la descente qui la nuit doit être impressionnante.

Arrivés à notre point de départ, un Diplôme du NIGHT BIKER nous est remis avec un bol de soupe à l'oignon qui était bien bonne. Je ne m'attarderai pas. Il est 00H30 et dimanche, je fais la Rando d'Esbly avec les copains.

Les chiffres : 30 km de Route pour s'y rendre, 4¤ , 36 km, 362 de D+, 1 Brévannais

Hommer

PS: Pas de photos, désolé!
Tags : VTT 2010, Saison 2010
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#Posté le dimanche 13 juin 2010 00:46

Modifié le vendredi 30 décembre 2011 06:12

Randonnée VTT d'Esbly, 77 (juin 2010)

VTT: La Randonnée d'Esbly (77)
Dimanche 13 juin 2010

Cette rando nous a été vendue par la Grenouille (Valérie) comme une très belle rando, ce qui est le juste mot, les paysages sont très jolis, que de la campagne et en cette période, tout est en fleurs, les coquelicots sont de retour dans tous les champs.
Bon, on arrête le passage "fleur bleue" et on passe aux choses sérieuses.
Arrivé sur place à 7H45, je commence à me préparer. Je n'ai pas vu Damien qui a pris le départ à 7H30 pour faire le grand parcours. Michel arrive. On ira ensemble s'inscrire sur le 58 km petit café en attendant Luc, Véronique et Valérie.
On part en longeant le canal de l'Ourcq. Le temps est frais mais pas de pluie à l'horizon.
Le tracé de cette course s'avérera un peu usant pour moi, sûrement dû à ma Rando de la veille au soir
Et pour moi aussi (Michel), parce que D+ de 820 quand même, c'est bien pour une rando tranquille. ;)

1er ravito au km 20 ou on nous dit de faire des réserves car le prochain est 27 km plus loin (j'en connais que se sont bien chargé en chocolat croustillant, n'est ce pas Stéphane ;) ).
Il est bien fourni et les bénévoles sont très sympas. Je me sauverai du ravito car il y a une de mes grandes folies : du Crunch ! Si je reste, je mange leur stock !
On roulera ensemble jusqu'au 2éme ravito au 40ème km, où je demanderai à Valérie et Luc de ne pas m'attendre, Michel est déjà lâché, on l'attendra avant de repartir et on fera la photo de groupe à ce moment-là et là encore du Crunch ! Il me fera du bien. Mon coup de pompe ressenti avant le ravito s'estompe.
Petite pose réglages Michel a les freins qui couinent de tout côté on se ré-arrêtera un peu plus loin pour un nouveau réglage et ça ira mieux jusqu'à la fin. On récupérera un malheureux qui a des crampes et on fera la route à 3.
Les couinements de freins sont en fait dus au disque qui a pris lors d'une gamelle en fin de descente : perdu la roue avant dans une flaque :(
Au ravito on nous a prévenus : « il reste 8 km où ça monte et ensuite ce sera plat » et ils ont dit vrai. « Ouf! » diront certains...
Enfin l'arrivée ! On retrouve Luc, Valérie et Véronique. Les filles ont gagné un petit lot : pour Val un teeshirt et Véro une besace... Arf! Ils ont encore fait du favoritisme ! Sûrement une femme au tirage des lots !

Les chiffres : 60 km ,820 de D+, 4¤, 5 Brévannais et une invitée sur 218 VTT inscrits.
Encore une rando sympa mais fatigante+++ que nous avait bien vendue Valérie :D:D merci de m'avoir encore attendu, même si je m'améliore.

Hommer

(+ Michel en italique et en bleu)

L'album photos
 
Randonnée VTT d'Esbly, 77 (juin 2010)Notre photo de groupe habituelle...
 
Randonnée VTT d'Esbly, 77 (juin 2010)Notre marcheuse et son chien Alto
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#Posté le dimanche 13 juin 2010 11:22

Modifié le vendredi 30 décembre 2011 06:08

La Jovacienne - Jouy-en-Josas (juin 2010)

LA JOVACIENNE (VTT) - JOUY-EN-JOSAS
Dimanche 13 Juin 2010

Suite aux appels répétés d'Hommer à la recherche de féminines volontaires pour des manifestations "24 H de VTT" et au regard de sa liste de conseils pour une bonne préparation face à ce genre d'épreuve, je me devais, avant d'oser me lancer dans de telles aventures, faire un test (pour les nulles!) sur un vrai parcours VTT.
Premier conseil prodigué par notre ami Stéphane : "oublier la grasse matinée du dimanche!". Ma décision de m'inscrire à La Jovacienne est donc prise le matin même à 6H30. Entre la couette et le VTT, mon c½ur balance. Finalement, la curiosité et l'envie d'aller rouler dans la boue sont les plus fortes. Rouler dans la gadoue, ce n'est pas non plus le "Truc" de Claude Sintès, mais comme il se sent d'attaque, qu'il a la niac, autant aller patauger à deux, c'est bien plus marrant !

Nous nous inscrivons sur le circuit "Référence" de 45 km, avec 800 m de dénivelé positif. Les licenciés du club VTT "Les Castors Grimpeurs Jovaciens" ont commandé à Météo France le temps idéal (dimanche sans une goutte, températures ni trop fraîches, ni trop élevées). Le terrain est gras sur certains passages, collant mais pas boueux. Le balisage est parfait, les ravitaillements copieux, les traversées de routes à la sortie des bois très bien sécurisées, l'ambiance à l'arrivée festive (tombola, stands, musique), avec au final un bonus : possibilité d'être chouchouté par des masseuses!



La Jovacienne - Jouy-en-Josas (juin 2010)

Certes je ferai la totalité du parcours (je préfère ignorer le chronomètre) mais en mettant pied à terre et en poussant mon vélo dans toutes les montées (et je n'ai pas comptabilisé les grimpettes, entre 15 et 20 très certainement). J'ai vraiment tenté de comprendre comment Claude s'y prenait pour ne jamais mettre pied à terre mais il me fut impossible de visualiser et d'enregistrer ses recettes car il détale comme un lièvre, grimpe vite, disparaît... pour mieux m'attendre tout en haut (et même m'accorder un temps de récupération sur un début de malaise). C'est cela, posséder la technique et le physique du vététiste. Un grand merci à Claude qui m'a permis de découvrir la beauté des paysages de la Haute Vallée de la Bièvre avec ses champs de coquelicots (les mêmes qu'à Esbly?), qui m'a proposé de faire un agréable détour et une pause sur les berges de l'étang de la Geneste (commune de Buc).
En ce qui concerne mon inscription aux 24 heures de Buthiers je réserve encore ma réponse. Je ne voudrais surtout pas décevoir les AS de la Bière !

Marie-Ange
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#Posté le dimanche 13 juin 2010 14:06

Modifié le vendredi 30 décembre 2011 07:34

Rand'Oh Maastricht - Villeneuve-St-Georges (juin 2010)

Rand'Oh ! 2010 : 150 cyclos de la Meuse à la Seine
Du 10 au 13 juin 2010

Rand'Oh Maastricht - Villeneuve-St-Georges (juin 2010)On reconnaît notamment à gauche quatre Brévannais, l'un debout: Guy L.; les autres assis: Daniel P. (coupé), Yves B. et Yves F.
 
Extait de l'article paru dans IC n° 83 (CODEP 94):

« L 'édition 2010 de la Rand'Oh ! avait cette année pour départ la ville de Maastricht aux Pays-Bas et pour point d'arrivée l'escale du Festival de l'Oh ! de Villeneuve Saint Georges.
150 cyclotouristes étaient présents pour parcourir les presque 500 kilomètres que compte le parcours. »
 
Pour lire la suite, cliquez ici et téléchargez le bulletin IC n° 83...
 
SOUVENIRS DES BRÉVANNAIS...

Rand'Oh Maastricht - Villeneuve-St-Georges (juin 2010)Les cinq Brévannais présents sur l'épreuve, en compagnie d'un cyclo de Villeneuve-le-Roi: Lucien, Daniel, Yves F., Guy et Yves B.

Rand'Oh Maastricht - Villeneuve-St-Georges (juin 2010)Yves B. (à dr.)

Rand'Oh Maastricht - Villeneuve-St-Georges (juin 2010)Lulu dans la foule des cyclos...
Tags : Route 2010, Saison 2010
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#Posté le lundi 31 mai 2010 16:17

Modifié le mercredi 26 septembre 2012 05:58

UN LAPIN CHEZ LES BIQUETTES (mai-juin 2010)

UN LAPIN CHEZ LES BIQUETTES (mai-juin 2010)UN LAPIN CHEZ LES BIQUETTES ou Ma Semaine en Pays Cévenol
Du samedi 29 mai au samedi 5 juin 2010

L'an dernier, je vous avais raconté Laurac-en-Vivarais...
En 2010, c'est au tour de Bessèges. 178 m d'altitude, à 18 km au N-E d' Alès.

Samedi 29 :
Deux jumeaux ont rendez-vous à 7h15 à la Pyramide, le véhicule de Patrick avec Bernard et moi et celui de Gilles avec FF et Patrice. Daniel prendra le train et Christophe de Chambéry sa voiture. Voyage confortable, ponctué de quelques arrêts de décontraction des membres et de la vessie. Une réparation de fortune pour le pare-chocs arrière, mais que fait la police ?...
Ayant assez navigué, arrêt « Courte-Paille » à Issoire, lieu de l'action du roman « Les Copains ».
Plus âgé, j'étais sans crainte. On ne mangea pas le Zan à l'anis (Anizan) mais une entrecôte garnie et chacun paya son frichti.
Traversée du Massif-Central, nous passons à proximité de Langeac, le pays de Mallet. Enfin, vers les 17h, arrivée.
Danielle responsable de « Vacancèze » nous accueille. Nous nous installons.
Nous serons les seuls occupants durant cette semaine. Quelques achats à la grande surface, occasion de visiter, prendre le pouls de cette ville traversée par la Cèze, construite sur ses deux berges, deux ponts reliant les quartiers.

Un peu d'histoire (Wikipedia) :
Sous l'ancien régime, Bessèges n'est autre qu'un hameau de la paroisse de Robiac.
L'essor de Bessèges commence avec la mine de charbon ouverte en 1809, agrandie après l'installation d'une usine sidérurgique en 1833. La voie ferrée y parvient en 1857. Commune créé en 1858, son développement fut considérable, chef lieu de canton en 1868. Sa population dépassa les 11000 habitants. Verrerie, Fonderie de fonte et de bronze, construction mécanique... c'est l'apogée.
Puis le déclin avec la fermeture de la verrerie en 1920, de la fonderie en 1922. L'aciérie elle, fermera en 1987. Bernard travailla à la fabrique de tubes à l'usine B, avant d'entrer à la SNCF. Le charbonnage cessa en 1964. Je ne peux passer sous silence la catastrophe des mines de Lalle. C'est le 11 octobre 1861 qu'un violent orage éclata dans la région. La Cèze en crue s'engouffra rapidement dans les galeries de la mine. Sur les 139 mineurs présents ce jour-là, 110 périrent noyés, 4 survivants furent retrouvés 14 jours plus tard, réduits à manger leurs ceintures et souliers de cuir. Cette tragédie inspira Hector Malot, pour son roman « Sans Famille » et le personnage de Rémi est le jeune rescapé de la mine inondée. Cette catastrophe reste la plus grave du bassin houiller des Cévennes.
Population en baisse depuis les années 20 : 5300 hab. en 1975, actuellement 3250, malgré le rattachement de la commune de Foussignargues. L'économie est aujourd'hui tournée surtout vers le tourisme.
Les armes de la ville symbolisent bien son riche passé. La ligne SNCF Alès-Bessèges est toujours en activité... et tout le monde connaît l'épreuve cycliste « L'Étoile de Bessèges ».
Oui, on peut constater la perte du tissus industriel, car subsistent de vastes bâtiments d'usine abandonnés. Nombreux immeubles peu ou pas habités et rideaux de commerces descendus à jamais. On ressent un certain malaise, un sentiment de tristesse.
Avant de passer à table à 19h30, le cousin de Bernard, Claude R, 1er adjoint, accompagné de son épouse, nous offrit l'apéritif. À travers ses propos on sent bien sa volonté de mettre toute son énergie au service de sa ville. La tâche est ardue, courage Claude. Il nous apprit que le centre était géré par la commune, faisait office de cantine scolaire et qu'il était réservé à EDF (CCAS) les mois d'été.
Finale du XV : Heureux quinzistes qui se contentent du peu de spectacle proposé... Pas trop mécontent de la défaite de l'USAP, car ils « chambrent » mes Dragons, il est vrai qu'il y a de quoi, ils défendent farouchement leur 14e et dernière place... Mais en sport, comme sur le vélo, la roue tourne. Je fais chambre commune avec Bernard... Non, pas lit commun...

Dimanche 30 :
Tous les jours, lever vers 7h00, petit-déjeuner à 7h30 et départ vers 8h15. Merde ! J'ai oublié mes sous-maillots. FF me dépanne. « Mas de l'Ayre » pour ce 1er circuit proposé par Bernard. Peyremale, Chambon, Chamborigaud, Génolhac, Concoules, Villefort, col du Mas de l'Ayre (846m), Malons, Brésis, Aujac, Bordezac et Bessèges. 83 km effectués. Je ne suis pas dans l'allure, les copains m'attendent en haut des petits cols, dur ce pays, très dur ! L'après-midi, pétanque au camping tout proche avec Bernard. Modeste victoire. Re-vélo pour les autres. Un peu de Tunisie-France. On a gagné ! C'est l'euphorie. On sera champion du Monnnde !!!...

Lundi 31 :
Mal dormi à cause de la chaleur, mais surtout j'ai une douleur inexplicable au niveau de mon omoplate droite. Ce soir je consulterai, moral en berne, semaine écourtée ?
85 km prévus « La Croix de Berthel » par Le Buis (salut JP), Rochessadoule, col de Trélys... un affaissement, la route est barrée par un tas de terre, nous passons pied
à terre, Le Martinet, Affenadou, Col de Portes, La Canebière (peuchère !), La Tavernoles... Et ma santé ?... Pas de mal sur le vélo, même en danseuse, j'écourte tout de même par Chamborigaud, à l'entrée du pays à droite et retour au bercail. 42 km faits. L'aprem, balade sur les bords de La Ganière, torrent aurifère au lit rocheux, pleins de trous d'eau, piscines naturelles bien pittoresques. Malgré la fraîcheur de l'eau Pat et FF se baignent, mais ne trouvent pas la moindre once d'or. L'eau a la réputation de « fatiguer », on verra demain. Chaque soir, Pat branche son ordinateur, les photos du jour sont transférées. J'apprends la victoire des Dragons, Yes ! ... et ouf ! Ils sont en demi-finale de la coupe. Souvent promenades digestives en bord de Cèze, au camping. On discute, on dégaze... C'est Verdun, ça pète de partout, grosses rigolades.
Gamins va !...

Mardi 1er juin :
Grosse étape, « Col de Finiels ». C'est le tour du Mt Lozère, 133 km. Par Peyremale, Dieusses, Vialas, le Col de la Croix Berthel, le Pont de Montvert. Que c'est dur !
Dans la Croix de Berthel je suis dépassé, facilement, par un gars du club de Bondoufle, gros sac à dos. Il est sur un voyage itinérant. Regroupement au sommet de son groupe et du notre. Nous bavardons un moment. L'un d'eux fera le photographe. Salut voisins, bonne route !
Christophe et Bernard m'attendent, j'ai froid. Mon bidon est vide et moi, je suis « sec ». 10 km/h. Sommet du col de Finiels (1541 m). Au Bleymard, nous dévalisons la boulangerie, pas d'eau à la fontaine. Pourtant, nous sommes au pays des sources, de nombreuses rivières prennent leur essor dans ce massif, des grandes même :
J'ai croisé la route du Lot et du Tarn. Aux points d'eau il est spécifié « eau non potable ». Inadmissible ! Une pancarte attire mon regard. « Chemin de Stévenson ».
Rappelez-vous son livre sur sa balade en Cévennes avec son ânesse. Il est proposé le même voyage aux touristes. Villefort, une cyclote me file son eau, je ne m'empoisonnerai pas. Et nous continuons à descendre, quelques montées tout de même. Brésis, Aujac et Bessèges. Arrivée vers 14h00. Repas froid à l'extérieur.
Lessive, on boit un coup en ville au « Bar des B », cartes postales, cadeau pour Pat. En fin de repas deux bons gâteaux et on décapsule une « roteuse ». Pat' souffle ses 42 ans.
Nous sommes heureux de lui avoir fait plaisir.

Mercredi 02 :
Bernard et moi allons à Chadouillet voir ses parents. Je suis content de les revoir. Un café, une part de cake. De ses doigts déformés et tremblants, Papa Oziol tient sa tasse, il évoque un passé révolu. Courageux, après sa journée à l'usine, avec un peu d'aide des copains de travail, il a construit sa maison. Le pays est ingrat, plus de caillasse que de bonne terre. Je caresse la chatte tigrée dormant sur le divan. Je suis ému à écouter les parents de mon ami. Sa mère acquiesce d'un sourire.
Puis avec le prêt de chaussures « je règle mon pas sur le pas, un peu incertain, de mon père ». Visite du minuscule potager chaque année rétréci davantage, tomates, quelques salades, herbes aromatiques, des fleurs. J'embrasse Mado.
Nous reviendrons vendredi. Le cousin « maçonne » une grange proche. Retour par St-André-de-Cruzières, encore une cousine au coin d'une rue. Fini les cailloux, de belles vignes, une route bien moutonneuse. Belle vue sur St-Ambroix et nous rentrons par Meyrannes.
Bernard tient à payer son coup dans la rue commerçante au bistrot près de la cathédrale, en face du « réparateur » de Patrice et Christophe. Par hasard, Nanard parlant à une consommatrice, reconnaît sa voisine d'il y a presque 40 ans lorsqu' il habitait dans « les barres d'immeubles »... de 3 étages, du quartier des Matines. Nous y sommes passés comme sur quelques autres lieux d'enfance d'Oziolou. 43 km.
Après-midi, vélo pour les uns, baignade pour d'autres. Nous (Bernard, Christophe et moi) en voiture direction Uzès. Superbe ville ancienne où subsistent de nombreuses demeures médiévales, Renaissance et Classique et l'imposant château du Duché. Achat de quelques souvenirs dans une boutique gourmande. Arrêt à la fabrique « Haribo » proche, autre style de douceurs. Encore 20 km, nous approchons du Pont du Gard. Nombreux sont les touristes. Nous snobons l'entrée payante, on veut seulement voir. On le découvre en jouant aux explorateurs, par un sentier, mais il faut marcher un bon moment. Il se mérite ce grandiose aqueduc romain. Il enjambe un minuscule Gardon, mais ne vous méprenez pas, ses crues soudaines sont terribles ! Au point d'être devenues légendaires sous le nom de « gardonnades ». Elles se produisent suite aux orages cévenols. Rappelez-vous, les inondations de Nîmes. Cet ouvrage alimentait en eau la Nîmes romaine. Véritable chef d'½uvre. Travail titanesque... De Romain !... C'est fou ! Et sans potion... pauvres esclaves, ils n'étaient pas à « Sud ».

Jeudi 03 :
Étape « Régis » à Sabuscles, minuscule village d'une dizaine d'habitants. Avec, en prime, Brahic (non prévu) et la rencontre d'un beau chat blanc peu farouche, il ronronne de plaisir car il figurera dans notre galerie photos.
Vous voulez de l'authentique ? Vous allez êtres servis. Déjà, il faut y grimper à ces quelques maisons faites main, il n'y a qu'à empiler les pierres... et ça tient... La pente est rude croyez moi et pour corser la difficulté, un gros serpent somnole au milieu de la route. Chut ! Ne le réveillons pas... Simone, la compagne de Régis nous accueille avec gentillesse. Régis est aux foins. Nous sommes transportés dans les années 60. Elle nous parle de leur vie simple, austère, sans télé, ni électricité, confort sommaire. Revenus certainement limités. Nous buvons le jus d'orange servi. Pourrions-nous « tenir » plus de 15 jours ? Je ne le crois pas. Bien sur, on ne peut pas être plus près de la nature. Elle nous invite à aller voir le troupeau. 40 chèvres sont parquées, en contre bas à l'ombre d'un bosquet. Je me prends deux glissades coup sur coup sur le cul, ce qui calme ma hâte de les caresser... Et ça rigole... Moi aussi... Un agneau git sur le flanc, ses pattes malades ne le soutiennent plus. Pauvre « Bê-Bê », je suis triste. « Ho ! Quelles sont jolies les petites chèvres de M. Régis ». Une jeunette me fait des avances... Heu ! Il y a du monde, sois raisonnable et puis il y a la différence d'âge... L'an prochain peut-être. De dépit, elle refuse ma barre de céréale. Le bon gros chien noir ne fait pas tant de manière. Oui, nous irons, demain, voir Régis au marché. Merci, pour ce bonheur simple. Descente, la couleuvre (?), toujours à son poste, doit compter les rares voitures l'imprudente. Un peu perdu pour retrouver sur la carte, le parcours effectué. Ce qui est sûr, c'est que nous sommes montés à Bonnevaux, dure pente. Bernard est resté à mes côtés.
Mon compteur indique 70 km.
Mais qu'a t'on fait après manger ? Je crois un peu de sieste, de lessive, des courses au super-marché, boisson désaltérante à la terrasse du bar « Chez Tony ». Qué chaleur !...

Vendredi 04 :
Etape « Bessas ». Encore un départ par Gagnières et la côte du Grand Châtaignier, 2e au sommet, ça y est !... J'ai la socquette légère, les boyaux bien dégagés... Et l'épaule... Quelle épaule ? St Paul-le-Jeune, son modeste marché et Régis (ancien cycliste) derrière son étal. Attachant le marchand de petits fromages. Il y a les mous-mous, les mi-mous, les mi-durs et les durs-durs. Nous lui en achetons 2 douzaines. Il nous invite, l'an prochain, pour une « petite bouffe »... Il a peu et donnera beaucoup, un grand c½ur. Faudra que j'apporte une belle clochette à ma « fiancée ». Arrêt à Chadouillet. Orangeade et quatre-quart sous la véranda. Nous devisons gaiement. Je formule maladroitement quelques mots de politesse, grosse rigolade des cyclistes moqueurs, pas grave... Adieux. St-André-de-Cruzières, Beaulieu, Bessas, St-Sauveur-de-Cruzières. On croirait avoir changé de région, de la vigne, des cultures. St-Ambroix et l'arrivée avec 67 km.
Couscous au menu. Un mot sur la nourriture. Elle fut bonne, variée et copieuse.
Paiement du séjour. Bien sûr, ce ne sont pas les tarifs de Rosas, peu importe, on en a eu pour notre argent et nous sommes heureux d'avoir donné un petit coup de pousse à l'économie locale.
Pour digérer, pétanque. J'ai encore mal joué et nous avons perdu. Vélo et pétanque ne font pas bon ménage. 18h15, départ de Daniel pour la gare. Demi-heure avant il était encore sur son vélo. Il aura écumé tous les cols de la région. Actuellement 1605 cols à son actif au classement des « 100 cols ». Infatigable baroudeur, l'Indonésie sera son prochain voyage avec femme et enfant.
En soirée, un peu de foot, jusqu'au 1er but des « bridés ». Les Jaunes : 1 - les heu... Foncés : 0. Dédé est satisfait, moi aussi et même je m'en fous. C'est la cata !!! On ne sera pas Champions.

Samedi 05 :
Départ de Pat' pour un triathlon dans l'Aube. St-Ambroix pour un café. Enfin le Lapin ouvre son porte-monnaie en peau de lapin mâtinée de hérisson. L'A/R sera prolongé par les cols des Brousses et de Trélis. Gilles fait roue libre, doit se réserver pour demain... 51 km faits.
L'aprem, j'ai « glandé », lessive, bavardage avec Aimé l'homme à tout faire. Comme il dit « Fan de purge ! ». Quelle vie mouvementée : 2 femmes, quelques chiens, 3 boulots successifs. Pas mal de sujets pour apprécier sa faconde imagée, l'accent de la région. J'aime bien, moi... Lui aussi travailla à l'usine B. Avec Bernard, ils évoquent anecdotes, collègues communs, bons et mauvais moments. FF commande des apéros. Ils nous sont offerts par le centre. Nous apprécions. Pourtant, nous n'avons pas été de « bons clients », Ah si l'ami W... vous avez deviné la suite ?...
Mais voilà un nouvel hôte. Un candidat à la Roland Fangille, marseillais du club de Cabriès-Calas. 67 ans, un presque vieillard !... Ah tu peux parler toi vieux Lapereau. Nous l'invitons à notre table. Il connaît fort bien les parcours d'entraînement de FF, la montée des Orres en particulier. Curieusement, pas trop fanatique de l'OM... il y aurait des marseillais équilibrés ?...
Voilà la semaine est terminée. Aura-t-elle porté ses fruits, nous le saurons demain. Pour ma part, j'aurais accompli 487 km. 600, 700 peut-être pour mes collègues.
« Passez la monnaie » pour le personnel. Je regrette l'absence de nos amis Belges, eux présents, il y aurait eu des morts !... J'exagère... la présence du marseillais...
Il me restera de bons souvenirs, en particulier la bataille au sommet entre Gilles et Pat', les chèvres, le chat blanc, le Pont du Gard, Chadouillet, l'aide de mes amis, les paysages, la rencontre avec le cousin, cette ville, et les châteaux entrevus : Aujac, Banne, Brésis, Portes.
Avec la participation de Christophe le Chamois de Chambé, Daniel l'Intrépide, Patrice l'éternel Bagarreur, Pat' l'Aisance efficace, FF le Puncheur tranquille, Gilles la Révélation, des pâtes, des pâtes, mais au petit-déj aussi, Mimi « Bigoudi » qui a suivi... de loin et enfin Bernard la Classe, Organisateur hors-pair.
Décor : cette belle région. Costumes : ASB et autres. Éclairage : le ciel bleu. Musique : le murmure de la Cèze. Paroles d'un lapin un peu poète. Le rideau tombe sous, je l'espère, vos applaudissements.
Et demain ? Je suis perplexe. Je suis inscrit sur le 137 km. Ne voulant pas retarder le retour et surtout voulant profiter de la paella et des douches, je m'alignerai, peut-être sur le petit parcours de 92 km. La nuit porte conseil...

Cantalou Michel
Tags : Route 2010, Saison 2010
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#Posté le lundi 14 juin 2010 03:55

Modifié le vendredi 30 décembre 2011 07:41

CHATEAUX ET TERROIRS - Ormesson (juin 2010)

CHATEAUX ET TERROIRS - U.S.O. – ORMESSON
DIMANCHE 13 JUIN 2010


Tout d'abord je veux souligner la très bonne santé actuelle de notre blog. Nombreux d'entres vous se retroussent les manches, sautent sur le clavier dès le lâcher de guidon et prennent un peu de leur temps pour écrire des articles de qualité, riches en commentaires, ponctués de détails intéressants, nous permettant de suivre et de partager les diverses sorties et les péripéties de toutes nos disciplines internes. Continuons dans cette bonne voie.

Aujourd'hui les Brévannais seront partagés : Montgeron où Ormesson ? Moi j'ai choisi (Le Roi) : je serai à Ormesson avec Gilles Migeon. Récupération de la « Mascotte » à Boissy , il est 6h30, rendez-vous au Centre Culturel, avenue Wladimir d'Ormesson, peu avant le golf.
Jeune Club, c'est leur première organisation : ils sont dans leurs petits souliers, attentifs à tout, prêts à satisfaire la moindre de nos envies, à écouter et à enregistrer la plus petite remarque.

J'abandonne Gilles et nous partons avec Pascal Leclercq, Gilbert Coat, sur le 120 km, Olivier Jeanningros nous rattrapera quelques kilomètres plus tard tandis que Christian Moreau, retraité mais qui a repris du service, nous accompagnera jusqu'à la séparation du 80. Nous rejoignons un groupe du « S.M.U.S. ». A la sortie de Santeny, en remontant sur le plateau, le trou dans la chaussée, qui existe depuis au moins trois ans sans bien sûr que des autorités compétentes n'aient eu le temps où la bonne idée de le reboucher, a encore frappé : un membre du S.M.U.S., Pierre, évite l'obstacle par la droite : la roue avant se heurte au bourrelet d'asphalte et c'est la chute sans gravité heureusement ! Tiens je n'avais pas vu le panneau ! Le panneau, quel panneau me demande-t-on ? Eh bien le panneau « chute de pierres » bien entendu ! Ouaf, Ouaf, puisqu'il n'y pas de blessé ... faisons un peu d'humour !
Arrêt au premier contrôle à Soignolles. En redémarrant, on franchi le pont et j'interprète mal les flèches, qui bizarrement deviennent minuscules sur la chaussée, direction Coubert à gauche. Erreur il faut redescendre, prendre Solers et au premier virage en remontant, tourner à droite direction le Guet de Barneau (hou hou !), Champdeuil, Crisenoy, Fouju et le passage entre la magnifique église et le beau château de Blandy, on ne s'en lasse pas ! (Comment ? si un peu ! à bon !).

Nous revenons ensuite sur Verneuil l'Étang, où j'ai une pensée pour « Mémel et Valérie » et l'on stoppe au deuxième arrêt buffet. Il faut dire que sur tous les ravitaillements proposés l'on n'est pas sur « les toques blanches » mais presque : far aux pruneaux, coulommiers, brie de Meaux, jus de pomme, cidre et même la tranche de pain pour accompagner le fromage, ils nous gâtent trop, mais bon, la chair est faible et nous craquons. (Ils nous donnent même la bonne adresse d'un fromager, mondialement connu : chez Rouzaire à Tournan ! Qu'on se le dise !).

C'est à Crévecoeur que nous commettons notre deuxième erreur de parcours ! Dès l'entrée du pays, c'est tout de suite à gauche qu'il fallait prendre, direction La Houssaye et Neufmoutiers, et non pas continuer, comme nous l'avons fait sur Morcerf ! Retour dans le droit chemin à la Houssaye pour reprendre la route de Favières, mais nous ne sommes pas les seuls à nous être fourvoyés. Si on prenait le temps, quelques minutes avant le départ, pour étudier le parcours, hein !

Dernière halte gastronomique dans les bois à la sortie de Favières, avant l'embranchement à droite sur Villeneuve-le-Comte, que nous occulterons.

On tire tout droit, directement sur Pontcarré, (on évitera la montée du moulin direction Jossigny et retour), Roissy-en-Brie puis Pontault-Combault. C'est en prenant la direction de la Queue-en-Brie que nous rattrapons la famille Fortin.

Retour au Centre Culturel d'Ormesson, un peu de culture dans ce monde de sportifs ça ne peut pas faire de mal, l'ambiance est résolument orientée sur l'enthousiasme et la bonne humeur. A voir leur sourire ils ont la tête de ceux qui sont heureux et qui ont réussi leur coup et ils ont raison d'y croire, mis à part quelques petites légères imperfections incontournables !

Nous aurons quand même 128 km au compteur à 26 km/h de moyenne. Le photographe fait chauffer son « Canon » (yes we can ! c'est d'actualité pour des cyclistes).

Sur les 167 présents nous raflons la troisième place, derrière le S.M.U.S. et Le Perreux avec une belle coupe à la clé, forts de14 d'entre nous. Nous aurons été sur tous les fronts ce Dimanche car je pense qu'il n'y en aura eu au moins autant à Montgeron ! Notre Président est un homme heureux. (tout du moins je l'espère).

A plus sur le vélo !

JPB



P.S.: Aurons-nous des nouvelles écrites de nos festivaliers de l'Oh?
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#Posté le lundi 14 juin 2010 13:29

Modifié le vendredi 30 décembre 2011 07:46

La Franck Pineau VTT, à Auxerre (juin 2010)

La Franck Pineau (VTT) à AUXERRE
Dimanche 12 juin 2010

Christophe est parti faire La Franck Pineau, à Auxerre, où il a retrouvé le groupe de joyeux lurons du VTT Verneuil 77 de notre ami Memel.
Le malheureux cassera son dérailleur au kilomètre 8 et sera contraint à l'abandon, la mort dans l'âme... Eh oui, faire tant de kilomètres pour si peu, ça fait (passez-moi l'expression!) « Chier ! ». Et en plus, se taper 5 km de marche à pied pour rentrer !...
Bon, il lui reste quand même les souvenirs des huit premiers kilomètres où, comme à son habitude, il a dû déconner à fond à en voir les photos qui suivent...

Hommer


La Franck Pineau VTT, à Auxerre (juin 2010)
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#Posté le mardi 15 juin 2010 12:41

Modifié le vendredi 30 décembre 2011 07:51

LA ROLAND FANGILLE (juin 2010)

LA ROLAND FANGILLE à BESSÈGES (30)
Dimanche 6 Juin 2010


C'est notre façon à nous, les brévannais, de commémorer, en « débarquant » sur cette cyclosportive très bien préparée. Un peu d'anxiété sur les visages au dernier petit- déj, Gilles réchauffe son assiette de pâtes.
« Fan de pute !... » Faut oser tôt le matin, s'il fait une perf je m'y mets. Je termine de boucler mon sac. J'ai revêtu nos célèbres couleurs.
8h00, nous quittons « Vacancèze ».
Beaucoup d'effervescence sur la Place de la Révolution. Un coup d'½il sur la liste des engagés. J'ai le n°224. J'émarge et épingle mon dossard.
Le speaker postillonne dans le micro, de la musique, de l'agitation... « C'est la fête au village ». Les collègues vont faire un tour de chauffe, moi, je m'assois, je ne veux pas gaspiller la moindre énergie... Tout pour « la course ». Des maillots chatoyants, des vélos superbes, parmi tout ces « bas de gramme », un « vilain petit canard »... un Décatlhon, et pas des plus récents. Si Gilles a son carnet à souche j'y ai droit.
Petite anecdote : vendredi, Pat' (Cervélo chaussé « Ultimate »), Christophe (Canyon blanc immaculé) et FF avec son fameux n° (585), échangèrent leurs vélos... Gilles ne participa pas au jeu, étonnant non ?...
Quelques mots échangés avec une accompagnatrice du club de Gretz-Tournan, seul représentant (avec nous) de la région parisienne. Elle me dit connaître Maryan, mais qui ne connaît pas Maryan ?
L'ancien pro Roland Fangille oriente les concurrents du petit parcours. Je ne connais pas son âge, mais il « porte beau » dans son short façon Goddet. Bernard avait relevé le numéro de Ruiz, copain de W, il est à quelques mètres.
Nous échangeons quelques mots. Je lui fais part de notre satisfaction concernant notre séjour à Rosas et je le remercie, car ce séjour a été possible en grande partie grâce à lui.
9h00, le départ est imminent, pulsion soudaine, je change de sas et c'est parti mon Mimi. Rue principale, le pont à gauche, bord de Cèze, Bessèges s'éloigne, le peloton aussi.
Déjà dernier, « fan de chichoune !... », je dois réagir. Mon « Nakamura » n'est pas bridé, comme son nom pourrait le faire penser. Je rejoins les derniers et dépasse le petit marseillais, les jeunes devant !... Hameaux de Foussignargues, Revéty. À l'entrée de Meyrannes à droite toute ! Quelques dépassements dans le petit col des Brousses.
C'est bon pour le moral. Fait chaud. St-Florent-sur-Auzonnet, puis le Martinet... Oui ! Frappe plus fort !... Merde !... Je me suis trompé de blog...
L'Affenadou, Portes et sa côte. Le temps se couvre, tant mieux, la température est agréable. La Canebière, La Tavernoles. Oh ! Que ces noms m'enchantent...
Passage à niveau, je bois, faut refaire le... niveau. Chamborigaud, ville assez importante, c'est jour de marché. On grimpe encore. Je suis rattrapé puis dépassé par un grand aux cheveux blancs, bien bâti. Re-passage à niveau. Toujours à 30 m devant moi. Il se relève et nous nous relayons. Particularité, il n'a que le bras droit valide. Son gauche, sous le maillot, est atrophié. Je n'ose pas trop le questionner : « Oui, je suis comme cela depuis 25 ans...
− Vous avez bien du mérite !...
− Non, je suis un peu fou ! »
Véritable leçon de courage donné par cet Alsacien. Génholac, nouvelle grimpée. Concoules. À l'approche de Villefort on quitte la D905 pour emprunter la D51. Descente sur Vielvic, incursion de 11 km en Lozère. Pont de Brésis. À la faveur d'une montée, je lâche trois « adversaires »; Auzac, Bordezac, encore un petit coup de cul. Je ne sens plus les pédales. J'avale ces deux dernières difficultés sur la plaque... Et dire que durant la semaine, je peinais comme un damné, moral dans les chaussettes... aussi, aujourd'hui, j'ai les chevilles à l'air. J'espère prendre assez d'avance afin de ne pas être rattrapé dans la descente. C'est du bonheur, je domine Bessèges et les virages s'enchaînent assez correctement. Quel avantage d'avoir reconnu tout le parcours. Je ne mens pas en disant que j'aurais pu faire plus long. Les premières maisons. Il est 12h30 et toujours seul. Ils arriveront 27 s après... La préposée à l'arrivée « tousse » un peu : « vous aviez un n° du grand parcours ! » j'ai été classé tout de même, merci. Je serre la main du gars de l'Est.
Christophe est là, malheureusement contraint à l'abandon sur un bris de rayon. Mais voilà déjà le sprint des 133 km, 3 min après mon arrivée. Costaud les « gonzes » !...
Je récupère mon tee-shirt, une boisson, je gagne un bidon. Nous retournons sur la ligne d'arrivée. 3/4 d'heure après moi, Gilles se présente... Bon, je sais ce qu'il me reste à faire pour mon petit-déjeuner. Encore 3 min, FF et Bernard arrivent ensemble. Patrice lâché, a préféré abandonner, dommage.

Bernard gagne une combinaison, va améliorer son Cx... mais de taille M, faudra rentrer ton petit ventrou. Quelques instants après dégustation de la paella de Tony, fallait bien accompagner les « pastagas »... moi, je n'aime pas, Je préfère la cartagène, mais bue modérément. Un petit rosé bien gouleyant accompagnait ce plat local. Vous doutez ? J'ai vu nager les grosses crevettes, l'autre jour, dans la Ganière. Mimi, arrête avec le rosé, tu vas nous dégobiller dans le pullman. C'est pas comme...
Que dire de plus ? Je reprendrai le commentaire publié sur le site Vélo 101 :
« La 15e édition de la RF a confirmé son statut de rendez-vous des copains. Épreuve à dimension humaine, 500 inscrits. Une ambiance festive et conviviale, elle rassemble les passionnés »... Pas mieux. Lire la suite sur le site, ainsi que les classements complets. Bref résumé des classements :

Sur le 92 km :
- 1er en 2h32
- 49e Christel en 2h43
- 118e Cantalou 3h32
- 134e et dernier 3h53

Sur le 133 km :
- 1er en 3h35
- 55e Anizan en 4h13
- 57e Fine 4h16
- 58e Oziol 4h16
- 63e Isabelle en 4h18
- 78e et dernier 5h46
- Abandons de Caretti et Galabbé.

Retour à l'hôtel pour une douche bien venue, merci le centre pour cette gentillesse. Une légère averse, tiens la pluie a un goût salé ? Tu bois tes larmes ! Grand couillon....
Départ 15h15. Arrêt café à Génolhac. Voyage de retour sans histoire. Quelques arrêts « pipi », nous avions des provisions, 2 packs de flotte. Gilles fait du 2 litres au 100 km, moins que son bus. FF, faisait passer la bouteille, par contre il ne lui prêta pas le volant... C'est pas gentil. 23h15, Brunoy, FF descendez. 23h30, nous entrons dan la propriété de Gilles. À minuit, Caretti me déposait dans ma banlieue lointaine.



Cantalou Michel

PS: Rendez-vous à Lalouvesc!
Tags : Route 2010, Saison 2010, Cyclosportive
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#Posté le mardi 15 juin 2010 13:29

Modifié le vendredi 30 décembre 2011 07:56

Trois Ballons (juin 2010)

Cyclosportive « Les trois Ballons » - Champagney (Haute-Saône)
Samedi 12 juin 2010
par Guy Beerens

Vendredi 11 juin : je suis à Champagney en compagnie de mon fils Stéphane pour le retrait des dossards. C'est le moment qu'il choisit, veille de l'épreuve, pour m'annoncer que son vélo fait un drôle de bruit et ce depuis qu'il a changé la cassette. Devant l'équipement de son vélo, je le trouve un peu optimiste, son plus grand pignon étant un 23 dents. Moi qui possède un 27 et qui aimerais bien avoir un 28 ! Après une petite inspection du matériel, un petit contrôle, je comprends d'où vient le bruit bizarre : la cassette est certes neuve, mais la chaîne, elle, est usée. Il est 17 heures, veille de la cyclosportive et il ne reste plus qu'à trouver une chaîne et la monter ! Sur le village de départ, nous trouvons un marchand qui vend des chaînes et qui se propose pour la monter. Sauvés !!! Stéphane s'apprête à régler avec sa carte bancaire mais le vendeur-mécanicien n'accepte pas le paiement par carte bleue. Je sors donc 26 ¤ de ma poche ; j'avais déjà payé le vélo, je ne vais donc pas chipoter pour une chaîne ! Et puis, c'est un peu de ma faute : si j'envoyais plus souvent un chèque « entretien vélo » à mon fils, l'état du cycle laisserait peut-être moins à désirer ! Un petit réglage d'indexation et un essai sur route, ça a l'air au point. Nous verrons bien demain ! Pour le moment, nous retournons chez Stéphane, à Luxeuil-les-Bains, avec nos plaques de cadre en poche.

Samedi 12 juin : c'est la « Saint Guy » au calendrier mais seulement sur l'éphéméride! Car cette journée, je ne la sens pas... Réveil à 5 heures, toilette rapide, petit-déjeuner. Stéphane, roi de l'organisation, a tout prévu sauf ... le pain. Pour les tartines, c'est raté et au moins je n'aurai pas de difficultés à les digérer. Pour Stéphane, par contre, pas de problème : il sort du réfrigérateur des pâtes cuites la veille auxquelles il ajoute du fromage blanc et de la confiture ; le tout ressemble à une pâtée pour cochon ; il s'enfile, vite fait bien fait, cette mixture froide. Il n'a pas besoin de pain mais d'une banane pour finir. Il est prêt ! Nous chargeons les vélos, direction Champagney, ville de départ. Il a plu durant la nuit, la route est mouillée, le ciel plombé. Cela ne va pas être la joie ! Mais il ne fait pas froid. Nous arrivons à Champagney trente minutes avant et nous ne cherchons pas à nous placer sur la ligne de départ ; nous prenons notre temps. La pluie commence à s'inviter ; j'hésite à prendre l'imper ; le thermomètre affiche 15° à 7H ; je décide de partir manches et cuissard courts ; pourquoi se charger inutilement ? Nous nous rendons au départ. Il y a beaucoup de monde. Je lis les nombres de 2500 et plus sur les plaques. Plus de la moitié du peloton est constituée d'étrangers, essentiellement des Belges, des Hollandais et quelques Allemands. Autour de nous, personne ne s'exprime dans notre langue. Nous sommes placés loin de la ligne de départ. Et à 7H20, lorsque la cloche retentit, rien ne bouge encore pour nous et c'est normal. Il nous faudra encore attendre quelques minutes pour pouvoir nous élancer. Ça roule bien, mais pas à bloc. La route, trempée, est dangereuse. Première chute dans le peloton à la sortie de Champagney (306 m d'altitude) au niveau d'un passage à niveau. Puis un faux plat montant (Plancher bas 440 m, Plancher les Mines 475 m et une deuxième gamelle) nous conduit au pied du Ballon de Servance (sommet à 1200 m d'altitude). Dans la cohue du départ, j'ai perdu Stéphane ; je sais qu'il se trouve quelque part derrière moi ; le métier a fait la différence ! Je suis au pied du Ballon de Servance et cette fois, j'attaque véritablement dans le dur. La sélection ne s'est pas encore faite. La route n'est pas large, il y a foule, il est pratiquement impossible de doubler. Tous les 100 mètres, je croise des cyclistes en train de changer leur chambre à air. La route est couverte de gravillons. Pourvu que nous passions au travers des crevaisons ! Nous n'avons pas besoin de ça. Mais qu'on se le dise : les gravillons du Ballon de Servance sont redoutables !

Avant la mi-col, Stéphane, bien assis sur sa selle, 23 dents en prise, me passe, les mains en haut du guidon. Il me demande si ça va ; je préfère ne pas lui répondre et garder mon souffle. Je pensais tenir devant plus longtemps ; et dire que c'est moi qui lui ai appris à faire du vélo il y a trente ans ! Il a bien retenu les leçons. Je n'essaie même pas de le suivre. Sur la gauche de la route, il remonte tranquillement le peloton et je le vois disparaître dans les lacets du col. En 2006, sur cette même épreuve, nous avions fini ensemble en 9H36 ; cette année, l'un de nous deux va finir devant et je crois bien que ce ne sera pas moi. Je double un gars qui n'a plus qu'une jambe ; il monte au moins à 8km/h. Il faut le faire ! 23ème kilomètre et je bascule au sommet. Pour parvenir à remonter la moyenne, c'est cuit : route glissante, tous les virages sur les freins, ce n'est pas facile. Au bout d'une ligne droite, avant une courbe à gauche, une trentaine de bidons gisent sur la route. Les cyclistes freinent, zigzaguent pour les éviter. Mais pourquoi autant de bidons à cet endroit-là ? Je ne vais pas tarder à comprendre : je passe sur une bosse et mon bidon se fait la malle ! Je bois peu mais impossible de continuer sans mon bidon. Je m'arrête un peu plus loin car derrière ça déboule à plus de 50 km/h. Je pose mon vélo dans l'herbe et remonte à pied pour le récupérer parmi les autres. Dans le fossé, il y a au moins une cinquantaine de bidons. Je retrouve le mien, forcément le plus éloigné du lot ! Je retourne à mon vélo, et quitte à perdre du temps, j'en profite pour me soulager la vessie ; de ce côté-là, me voici tranquille. Quelques soucis pour repartir car je n'ai pas envie d'être percuté par un gars. Après quelques hésitations, ça repart ; incident terminé.

Je redescends au Thillot (560 m) pour attaquer le col du Ménil (621 m), puis le col d'Oderen (Haut Rhin), plus dur (884 m). Descente, puis un peu de plat le long du lac à Kruth. A Wildenstein, au km 67, j'attaque le col de Bramont (Vosges, 456 m de dénivelé, 963 m d'altitude). Petite descente de 800 m, puis remontée sur la route des crêtes par la route des Américains. Quelques gouttes tombent sur la route des crêtes, la visibilité est réduite (30 m) à cause du brouillard. A cet endroit, Stéphane se plaindra du froid. Moi, je trouve la température supportable ; je dois être en surchauffe. Je passe le col du Herrenberg (1186 m). Le soleil commence à percer lors de ma descente sur la station de ski du Markstein (1112 m). Un léger faux-plat montant me conduit au pied du Grand Ballon ; à 3 km du sommet, la pente augmente un peu ; les derniers 1500 m sont encore plus pentus. En haut, premier ravitaillement à 1325 m d'altitude et au 99ème Km. Je ne vais pas jouer les malins : étant donné le petit-déjeuner frugal du matin, un arrêt buffet s'impose. Pour le prix de l'engagement (34¤), c'est léger : bananes, pâtes de fruit, cakes, casse-croûte fromage et mortadelle et pour boisson eau avec sirop. Le sucre : je sature un peu ; pourtant je n'ai consommé que deux barres énergétiques ; j'opte pour du pain avec du fromage. Le camembert est coulant à point ; il suffit de le glisser dans un bout de pain et d'appuyer légèrement pour l'étaler. Je remplis le bidon, emmène une demi-banane et repars. Aucun problème dans la descente ; la route est sèche sauf aux endroits sous les arbres. Arrivé à Whiller Thur, arrêt obligatoire au feu rouge ; pas question de le griller ; un bénévole fait la circulation. Un petit peloton se reforme. Je continue sur Bitschwiller les Thann (373 m) pour attaquer les 7 km d'ascension du col du Hundsruck (748 m avec passages à plus de 10%). Je franchis le sommet (123ème km). Petite descente, puis 15 km de plat, avec quelques feux rouges pour travaux qui ne me font pas gagner du temps. Arrivée au lac de Sewen (145ème km) et deuxième ravitaillement. La misère : sur une table de 1,50 m, quelques tranches de cake, des casse-croûtes à la mortadelle, des pâtes de fruit, des bananes, de l'eau et du sirop. Les casse-croûtes sont au soleil ; tant pis : je prends le risque !

De 435 m d'altitude, je vais devoir monter le Ballon d'Alsace à 1200 m en 8 km. J'arrive en haut, pas très frais mais pas encore cuit. Six kilomètres de descente sur route sèche jusqu'à Giromagny ; ensuite 20 km pour repasser par Champagney. Un groupe de sept me rattrape. Contrairement à l'année 2007 où, à ce même endroit, j'avais du mal à rouler à 20 km/h, là, un costaud est devant et nous emmène entre 37 et 40 km/h. Je trouve le rythme un peu rapide pour moi ; au bout d'une dizaine de kilomètres, je décide de laisser filer le groupe. Les dix derniers kilomètres avant Champagney ne sont qu'une succession de côtes et de descentes. Et les côtes, aujourd'hui, je commence à en avoir marre ! Retour à Champagney, 185ème km et troisième ravitaillement. Je m'arrête : eau, pâtes de fruit ; ça ne m'intéresse pas ; je repars. Comme au départ, même route... la différence ???? Réponse : 15km/ h de moins ! Je roule à 20 km/h et ça me suffit. Quatre kilomètres après Champagney, je passe devant un troquet. En cycliste prévoyant, j'ai toujours un peu de monnaie dans la poche et l'idée de me taper un demi me caresse l'esprit. N'écoutant que la voix de la raison, le brevet d'or pratiquement en poche, je continue ma route. A Plancher les Mines, autre estaminet, en terrasse une dizaine de cyclos sont en train de se désaltérer. Je ne résiste plus à la tentation, mets la flèche à droite, pose le vélo, direction le bar. Le service est un peu long ; c'est normal car beaucoup ont soif. Mais la différence entre eux et moi, qui peut sembler dérisoire mais qui en fait est énorme, c'est qu'ils ont, eux, déjà monté la Planche et en sont redescendus. Pour moi, tout reste à faire. Je descends mon demi plus vite que le Ballon d'Alsace ; je ne regrette pas mes 2 ¤ ; je remonte sur mon cycle et repars pour le final.

Huit heures quarante-sept après le top départ, 200 km parcourus à 22,80 de moyenne et un demi plus tard, je suis au pied de la Planche des Belles Filles ; environ 5 km d'ascension, 460 m de dénivelé avec passages à plus de 14%. La pente moyenne des 4 premiers kilomètres est à plus de 10%. Je mets tout à gauche et j'attaque. A 6/7 km/h je suis à fond. Beaucoup montent à pied. Arrivé au bas du passage à 14%, je lève les yeux. Grosse erreur ! Car je le redis pour les novices : « le moral chez le cyclosportif fatigué est inversement proportionnel au pourcentage de la pente ! ». Pour faire court, je regrette d'être venu, je n'essaie même pas de passer et je mets pied à terre. Même à pied, avec les cales Look, ce n'est pas facile. Stéphane doit être en haut ; je n'ai pas mon téléphone pour lui annoncer que j'ai l'intention de redescendre ; il me faut donc y aller ! Je remonte sur mon vélo ; après 900 m, ça redescend. Un petit ravito en eau : je chope un gobelet et je continue. Je passe devant le panneau : « 2ème km, pente moyenne 10,4% ». Et là, deuxième conseil aux débutants : « quand on s'engage dans ce type de divertissement, il est préférable de ne pas savoir lire ». Le peu de ténacité qu'il me reste s'envole à la lecture de cette pancarte. Je remets pied à terre. Après un peu de marche, je veux remonter sur ma selle mais impossible de pédaler. A chaque remontée de la jambe droite, je sens une crampe arriver à l'intérieur de la cuisse. Étirements, massages, rien n'y fait. Dès que le genou plie, la crampe survient. Après quelques tentatives et du temps perdu, je décide de finir à pied. Il me reste au moins trois kilomètres à parcourir. A 500 m de l'arrivée, c'est presque plat. A cet endroit, tout le monde est sur le vélo ; même mon petit-fils n'aurait aucun mal à passer en tricycle. J'essaie de pédaler : impossible. Je remets pied à terre. Des spectateurs m'encouragent, pensant que je n'ai plus assez de force pour appuyer sur les pédales. Pas le temps de donner des explications ; je passe donc pour un rigolo. En m'approchant de la ligne, je me dis que je vais être l'un des rares cyclistes à passer sur le tapis électronique à pied. Heureusement, le tapis est placé quinze mètres après le sommet, dans une petite descente. En haut, j'en profite pour sauter sur mon vélo, me laisser glisser sur 15 m. Ça bipe... Les Trois Ballons 2010 sont dans la boîte en 9H 54mn 50s. Cinq minutes de plus qu'en 2007. Mais obtention du brevet d'or à cinq minutes près. À cet instant, je me dis que pour moi c'est sûr, c'était la dernière fois.

Je passe devant le stand où l'on distribue du jus d'orange frais. Je bois 4 gobelets d'affilée. Le serveur se demande si je vais en laisser pour les autres. Mon fils m'appelle car il m'a reconnu de loin grâce à la couleur de mon maillot de l'A.S.B. Cela fait une heure qu'il m'attend. Il me dit qu'il n'a jamais pu se mettre en danseuse car sa chaîne déraillait. Le problème est qu'il a trop roulé avec une chaîne usée et que les dents du 39 sont complètement usées. Avec la chaîne neuve, lorsqu'il veut appuyer plus fort, celle-ci monte sur les dents et finit par riper. Il m'explique que cela a été un avantage ! J'en ai déjà entendu, mais là c'est le pompon ! Son raisonnement : étant donné qu'il ne pouvait pas pédaler comme il aurait voulu, il s'est économisé par force, ce qui lui a permis de ne pas exploser dans le final comme en 2006. C'est sa façon positive de voir les choses. Moi, quand j'entends cela, ça confirme mon impression : je ne suis plus dans le coup et il faut vraiment que j'arrête. Avec de l'entraînement, je pense qu'il est capable de boucler le parcours en moins de 8H30. Après une heure de récupération, couché sur le dos, il me faut repartir et la voiture est stationnée à 15 km. Ma crampe me laisse tranquille ; mes genoux sont grippés mais ça va aller. L'idée de chausser des baskets et de m'asseoir sur un siège moelleux me motive. A 18h30, les vélos rangés dans la voiture, nous rentrons. J'en ai plein les bottes.

De grâce, pendant quelques jours, ne me demandez pas si je veux aller rouler. J'ai encore besoin d'un peu de temps pour apprécier cette épreuve.

Classement :
1er BARTBURI (Hollande) : 6h28mn 32s 31,65 de moyenne
728ème BEERENS Stéphane 8h50mn20s 23,19 de moyenne
1134ème BEERENS Guy 9h54mn50s 20,67 de moyenne
1442ème et dernier classé VERMULEN (Belgique) : 12h44mn
Tags : Route 2010, Saison 2010, Cyclosportive
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