Ça fait quelques années que cette épreuve me titille, mais le transport de Roubaix à Wallers était un problème. Après m'être pencher sur la chose en me rendant sur le site de l'organisateur, je me rends compte qu'il y a une solution de transport en car le dimanche matin. Il n'y a donc plus d'excuses pour ne pas le faire. Je me lance dans l'aventure et propose cette dernière aux copains du club et voilà que je ne suis plus seul, 8 sont intéressés par l'aventure.
Nous voilà donc prêts pour nous lancer sur les 130 km et les 36 zones de pavés soit 36.200km de pavés allant de 200 à 3200m


Nous partons donc de Limeil-Brévannes avec Rémi, David et Stéphanie. Jean-Philippe et Laurence partent de Roissy-en-Brie. Christophe B. et Christelle nous retrouvent à Roubaix.
Dominique quant à lui nous retrouvera le soir très tard car il accompagne Baptiste sur une course et quelle course puisque ce sera la première où il termine vainqueur.
Patrick Z et son neveu Clément nous rejoindront le dimanche matin à Wallers. Mathieu Kolasiak sera des nôtres aussi et nous rejoindra le dimanche matin au départ de Wallers
La trajet entre Paris et Roubaix est ponctuée d'averses de grêle et même de neige fondue, de vent et des périodes d'accalmie mais elle n'empêche pas notre joie de se retrouver entre copains pour une expérience qui nous laissera sûrement de très bons souvenirs.
Arrivée à Roubaix à 15h50, on se dirige directement au Vélodrome pour retirer les plaques de cadre mais il y a une incompréhension sur les flyers qui nous a induit en erreur. Les plaques sont à retirer à Wallers et non pas (on n'est pas les seuls avoir fait l'erreur) au Vélodrome de Roubaix. Tant pis, on en profite pour faire un petit tour sur le Vélodrome avec Jean-Philippe et Laurence, où nous ferons quelques photos souvenirs.

Il est temps de prendre la direction de l'hôtel Campanile de Roubaix qui se nomme en réalité Kyriad, ce qui nous a fait chercher un petit peu. Les clés des chambres sont récupérées et j'ai négocié le fait de pouvoir mettre nos vélos dans la salle de réunion, ce qui ne pose pas de problème car à l'heure où nous partirons le dimanche matin cela ne gênera personne
La distribution des chambres faite et déjà les rencontres commencent à se faire, nous retrouverons Nadir, président de Villeneuve-le-Roi, qui est présent également pour faire le Paris-Roubaix. Lui qui habituellement est sur la route, tente l'expérience à VTT. Nous retrouvons Michel 76 ans du VCR Mandres les roses, la plupart des chambres sont occupées par des vététistes.
Afin de nous faire attendre l'heure du repas petite balade dans Roubaix. David nous a quitté il est parti avec un ami pour voir un vélo il rentrera bien tard après avoir goûté quelques breuvages de la Martinique
Il est temps de se diriger vers le restaurant japonais qui se trouve à 800 m de l'hôtel, ce qui nous permet de laisser les voitures au parking. Nous nous sommes retrouvés à 19h au restaurant où tout le monde a pris les forces en prévision du lendemain.


Dimanche matin, malgré s'être couché relativement tôt, le réveil à 3h45 est maudit. Pour ma part, j'ai passé la nuit à regarder l'heure sur la télé, surement le stress et l'excitation. La petite douche du matin réveille les esprits et déjà il faut se préparer.
Quelle tenue adopter ? La température extérieure est aux alentours de 5 degrés, ils annoncent du vent et des averses pour la journée. J'opte pour un cuissard court et un maillot manche longue. Un petit déjeuner rapide sera pris car à 4h30 l'hôtel n'a pas encore ouvert le buffet. Le veilleur de nuit nous allume la machine à café gentiment sans surcoût et on le remercie pour sa gentillesse.
Il est 4h45, il est temps de nous diriger vers le vélodrome pour y prendre le car qui nous conduira avec notre VTT à Wallers. J'ai oublié de charger le parcours sur mon GPS, du coup David nous guidera jusqu'au Vélodrome avec son téléphone. A 5h15 nous sommes au Vélodrome devant un bus et sa remorque presque pleine. Question à l'organisateur pour savoir comment cela se passe et la réponse est directe : « vous chargez les vélos car le bus va partir ». Mathieu qui n'est pas dans le même car, partira avec 30 minutes de retard. Nous voilà donc assis dans ce bus qui nous amène à Wallers. Christophe et Christelle sont déjà en position dodo, veste sur la tête pour s'abriter de la lumière, on voit les habitués.
Rémi, qui a oublié de réserver le bus, attendra un UBER qui doit le déposer à Wallers, espérons qu'il ne lui fasse pas faux bon !
Arrivés à Wallers vers 6h30, Rémi est déjà là, son UBERT était à l'heure. COOL. On récupère les plaques de cadre et les cartes de pointage. Voilà le temps des photos devant le chevalet, emblème des mines de charbon de cette région. Mathieu et Patrick tardent un peu à arriver mais cela nous épargnera une grosse averse bien au chaud dans la petite salle où café et gâteaux nous attendent. Après quelques photos nous voilà enfin sur le point de partir.
Tout le monde se regroupe pour la traditionnelle photo du départ. Il est temps de se lancer et déjà Jean-Philippe prend le large avec Mathieu. De notre côté on reste groupés avec quelques écarts dûs au flux des vététistes. Voilà notre première zone de pavés et quelle zone ! ni plus ni moins que la trouée d'Arenberg avec 700 m de pavés. Je la trouve bien moins impressionnante qu'à la TV où les prises de vue par hélico tassent l'image et avec tous ces spectateurs elle en impose bien plus. C'est la première des 36 zones pavés, les kilomètres défilent et les pavés aussi et tout le groupe reste uni, la météo est relativement clémente, le vent lui est très présent et il ne facilite pas notre progression
Le premier ravito arrive avec sa zone de pavés de 1700 m : les pavés de Marquette en Ostrevant.
Les ravitos sont copieux, et compte tenu de leurs tailles, on y accède facilement après cette petite pause nous voilà repartis pour de nouvelles parties de pavés direction VRED point d'arrivée du deuxième ravito. En plus des victuailles habituelles, nous avons le droit à un sandwich. Le groupe est toujours relativement regroupé. Christelle est un peu en retrait car pas habituée au VTT sur longue distance. Christophe Patrick l'attend donc ainsi que Clément qui, à 17 ans, n'a pas encore pris l'habitude de gérer son effort et a fait un petit coup de mou avant le premier ravito, vite corrigé par ces accompagnateurs plus habitués aux efforts de longues distances. Les pavés passent bien, il faut dire que les suspensions et une pression basse dans les pneus (1,5 bar) pour ma part, je suis bien sur les pavés mais le rendement sur le plat est moindre, mais cela n'est pas si grave

Bouvines : dernier ravito avant Roubaix, il reste 27 km et tout le monde est heureux d'être là Stéphanie a les jambes qui la démange et veut accélérer, David s'y colle, moi, je joue la prudence et ne les suis pas et je fais bien.
Carrefour de l'Arbre : nouvelle pause photo qui vas m'être fatale car au moment de reprendre le vélo une crampe s'amorce, je repars tout de suite et je laisse Rémi derrière moi, la crampe passe mais reste en attente, l'arrivée est proche, dernière bosse en arrivant sur HEM, elle sonne la fin des pavés. Direction le vélodrome, que d'émotions en arrivant sur l'avenue, une dernière averse de grêle nous accompagne pour notre arrivée sur le Vélodrome.
Les clameurs des spectateurs donnent à ce moment une émotion particulière, nous avons bouclé cette aventure en 7h avec une grande satisfaction d'avoir tous fini une très belle aventure.
Tout le monde se retrouve au Vélodrome, nous avons droit à un sandwich et une bière qui sont bien appréciés. Le groupe se sépare, Christophe et Christelle iront prendre la douche dans le vélodrome avant de repartir. De notre côté, Dominique ayant gardé sa chambre le dimanche soir, il nous a gentiment proposé d'aller prendre notre douche dans sa chambre afin de repartir tout propre. Petite douche forte agréable après tant d'efforts.
Il est temps de repartir sur Paris avec des images plein la tête et une énorme envie de recommencer dans 2 ans et pourquoi pas l'année prochaine en vélo de route 😊

CHEF.
JPB, Posté le jeudi 16 mai 2019 03:53
belle aventure, ça donnes envie effectivement, peut-être la prochaine !! JPB.