BROCANTE À LIMEIL-BRÉVANNES
DIMANCHE 13 OCTOBRE 2013
Chaque année, la Mairie de Limeil-Brévannes offre la possibilité aux associations qui en émettent le désir, de pouvoir s'occuper de la gestion de la buvette de cette grande manifestation très attendue qu'est la brocante et en récupérer les bénéfices.
Cette année, c'est nous qui nous y collons.
Redoutable rendez-vous que cette organisation. Les jours passant, j'appréhendais un peu cet évènement, en me souvenant de celle que nous avions faite il y a une dizaine d'années.
Malgré les volontaires (trop peu nombreux à mon humble avis comparé aux presque
130 licenciés de l'A.S. Brévannaise Cyclo-VTT) et l'esquisse d'un hypothétique roulement, il faut s'attendre à un 3h-19h, non stop !
Tout d'abord, il y a eu la préparation avec une réunion le mardi dans notre local.
C'est Michel M., qui sera le coordinateur de cette manifestation. Une liste d'achats est établie, bien aidés pour ce faire, des conseils de l'expérimenté Alain G., coutumier du fait.
Quatre volontaires collecteront ces achats jeudi après-midi : des kilos de frites, merguez, saucisses, café, verres en plastiques, serviettes en papier, boissons de tous genres, seront achetés puis transportés au local, pain et viennoiseries seront réservées à la boulangerie locale.
Trois friteuses, deux cafetières professionnelles d'environ vingt litres de contenance chacune, un four micro-ondes, deux chauffe-eau électriques, une petite cafetière de secours, une plancha professionnelle fonctionnant au gaz et les tables métalliques qui vont avec seront mises à notre disposition.
Branle-bas de combat dimanche 13 octobre au matin : trois heures, le réveil sonne. Préparation sommaire, je m'habille chaudement, la température extérieure n'est que de quelques degrés au-dessus de zéro ce matin.
Direction Limeil en VTT, histoire de bien être réveillé pour arriver au local vers 4h.
Michel M. arrive avec un trafic : tout ce matériel va-t-il rentrer dans ce fourgon ? Maryan nous ouvre les portes du local. Michel D., Doudou D., Stéphane H., sont là et nous ne serons pas trop pour charger le matériel. En plus des friteuses et de la plancha, il faut caser deux grands frigos qui resteront dans le fourgon. La nourriture, les packs de jus de fruit, de bière et d'eau, ainsi que tout le matériel est chargé. Ouf, tout est presque rentré, sauf quelques tables et accessoires légers qui prendront place dans la voiture de Stéphane L.
Descente au centre ville. Nous prenons possession des lieux, sur la place principale, le long du mur d'Emile Roux. L'installation semble correcte : le barnum nous attend accolé à deux autres maisons de toile abritant chaises et tables pour ceux voulant casser la croûte assis, lumière, eau, électricité, tout est prêt.
Gérard G., Gilbert C., Michel W., Christophe C. et l'incontournable J.R, sont sur place en renfort.
La première chose à faire dès le déchargement, c'est de s'occuper d'installer les deux machines à café, style percolateur. Le processus est un peu long : il faut bien compter environ trois quarts d'heure avant de pouvoir servir la première tasse de café bien chaude. Déjà de nombreux clients attendent le breuvage convoité.
Essai de friteuses et de la plancha ! Mauvaise surprise au début, la plus grosse des friteuses à double bac, ne fonctionne pas ! Heureusement, Maryan K., électricien de métier et Alain G., bricoleur de génie et propriétaire des appareils, lui redonneront vie.
Approvisionnement aussi des pains au chocolat et des croissants pour accompagner le café.
Vers 4h45 nous sommes opérationnels.
France D., sera désignée caissière principale. Claudine R., toujours volontaire, sera d'une aide précieuse pour le service des viennoiseries, puis d'un grand secours pour Stéphane et Christophe lorsque l'une des deux cafetières donnera des signes de faiblesse en plein coup de feu !
Je m'occupe, dans un premier temps, des amateurs de chocolats chauds et de thés. Notre président sera notre coordinateur et notre approvisionneur au fur à mesure des demandes. Jean-Luc et Aurélia H., seront de la partie également.
La matinée bat son plein, le soleil nous honore de sa présence. Malgré une température un peu fraîche de nombreux badauds arrivent et nous rassurent.
Après la version matinale, café, thé, chocolat et viennoiseries, nous allons passer à celle des saucisses, merguez, frites, sandwichs, bières, jus de fruit, coca, verres de rouge et de blanc, Kir, Porto, etc. Nous avons la « licence II ». Eliane et Jean-Michel B., viennent en renfort dans la matinée.
A la cuisine, l'orchestre est en plein action : les friteuses fument, les trois chefs Michel D., Michel W. et Jean-Michel B. (que des Michel) sont à la baguette, plutôt à la flûte, non mais en tous cas à la frite ! Au piano de la plancha, c'est Gérard G., virtuose, en soliste, qui fera cuire les saucisses et les merguez : de grosses volutes de fumées et de brouillards graisseux virevoltent autour et au dessus des quatre chefs. Soudain, j'ai comme une hallucination en regardant Michel D., chef cuisinier de métier, en le confondant quelques instants avec Gabin aux commandes de sa locomotive à vapeur dans la Bête Humaine. ("Jean" Gabin... pas Gabin "Croisé"!)
Devant, c'est un balai incessant de serveurs qui entrent et qui sortent du barnum et qui font la queue pour crier aux chefs leurs commandes en s'imprégnant de l'atmosphère huileuse : — Alors pour moi, une frite avec deux merguez ! — Moi, c'est un sandwich chipolatas avec une barquette de frites seule ! — Pour moi, ce sera cinq frites, un sandwich chipo. Et un avec des merguez !
L'huile des friteuses ne fournit pas, la queue des serveurs s'allonge à la cuisine, on veut tous passer les premiers pour servir nos clients. Eux, comprennent et patientent ! Pourtant, Jean-Luc H., Sébastien L., Claudine R., n'abondent pas au tranchage des baguettes. C'est qu'il faut en couper du pain ! Heureusement, les sandwichs poulets-emmental, rillettes, saucisson, pâté, et autre Brie sont déjà prêts mais ce sont les sandwichs saucisses et merguez, avec ou sans frites, qui ont le plus de succès ! C'est Sandrine C., qui distribuera les sandwichs, surveillée de près par sa chienne Loulou qui s'inquiète de toute cette agitation.
A noter le formidable coup de main des enfants C. (de Christophe et Sandrine) qui s'investissent à fond dans leur boulot de serveurs et qui nous apportent une aide précieuse.
Ils me font penser aux enfants d'Isabelle P. qui avaient eu le même investissement la dernière fois, il y a dix ans. Des jeunes qui viennent aider et qui bossent, ça marque toujours les esprits !
Christine C., Patrice qui s'ennuie de Valérie partie sur le Roch d'Azur, James S., Gilles M., qui a distribué des prospectus de la Bréva'night sur les pare-brises, David V., Jacques et Monique A., Berthe G., Gaby et René, Yvette, Sandrine et Maéline viennent nous soutenir le moral.
La routine s'installe, on prend le rythme et les heures tournent. On s'invective, on se parle entre nous, on se réconforte comme on peut, on se donne du courage, des clients nous reconnaissent. Au début de l'après-midi, un petit coup de moins bien arrive, mais très vite disparaît : on prend la commande d'un nouveau client et ça repart ! La tension retombe un peu au fur et à mesure que les heures tournent.
Dix huit heures : Alain G. siffle la fin de la récré et autorise les voitures et les camions à rentrer dans la brocante.
On vend les dernières saucisses et merguez réchauffées au micro-ondes, les derniers sandwichs, les derniers chocolats, les derniers cafés, les derniers coups de rouge.
Eliane B., telle une vendeuse de foire, harangue la foule pour liquider l'excédant de baguettes : 0,50 centime pièce, elle en vendra un sac entier à la criée ! Gilbert C. solde quelques cartons de vin restants.
Derrière, les cuistots ont lavé et rangé le matériel. On n'a plus qu'à tout réintégrer dans le fourgon et remonter ce matériel au local.
Un petit dernier pour la route. Notre Président et Michel M. semblent satisfaits : un rapide comptage de la caisse nous dévoile un bénéfice substantiel : on n'aura pas travaillé pour rien, on est heureux et contents de nous !
Merci à tous ceux qui ont donné de leur temps et de leur courage pour cette journée, difficile, mais rémunératrice pour le club ! Heureusement qu'il y a, un peu partout, encore quelques volontaires.
Nous nous séparons fatigués mais heureux en ayant la satisfaction d'avoir été utiles et d'avoir fait une bonne action.
A plus sur le vélo.
JPB
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L'A.S. BRÉVANNAISE,
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