Samedi 28 juillet 2012
Le samedi 28 juillet se déroulait le trail de la 6000D à Aime-La-Plagne. Course de 60 km avec 4000 m de D+. On part de 670 mètres jusqu'à 3050 mètres sur le glacier.
On arrive le vendredi à la gare, direction le retrait des dossards puis on va poser les sacs à l'hôtel.
Le soir c'est pasta party, on s'en met plein le ventre, et après on rentre préparer nos affaires pour la course et dodo.
Tout commence le samedi matin avec un réveil à 4h30 pour le petit déjeuner à l'hôtel; la nuit fut courte. Difficile d'avaler quelque chose mais je me force à manger le gâteau sport que j'ai fait la veille. Après retour en chambre pour prendre sac à dos et bâtons, direction le départ qui est à 500 mètres de l'hôtel. Le jour commence à peine à se lever. J'arrive vers 5h30 au départ où je me retrouve pratiquement dans les derniers. L'heure du départ approche et quelques gouttes se font ressentir, mais il fait doux donc ça ne nous dérange pas trop.
Souvenir de la 6000D entre potes... Là, nous avions encore le sourire6 heures: c'est le départ pour une longue et douloureuse épreuve.
Le début est tranquille, le temps que les 1240 concurrents se lancent. Je reste groupé avec mes potes pompiers. Au bout de 5 km, ça commence à monter progressivement et on commence à doubler des concurrents.
Au bout de 13 km, le temps est noir et commence à gronder, puis arrive la pluie. Je sors mon K-Way car le froid se fait ressentir.
J'arrive au premier ravitaillement à 1979 mètres d'altitude, et on nous annonce que la boucle sur le glacier est annulée à cause de l'orage.
Me voilà reparti. Je remonte peu à peu les concurrents et, à cause du froid, chacun court à son rythme et on commence à se perdre de vue avec les potes. Premier gros col à 2700 mètres, le col de la Roche de Mio, où se fait ressentir le froid (5 degrés!), et de nouveau la pluie. Puis descente de 3 km jusqu'au prochain ravitaillement, où je fais le plein de mon Camelbak. J'attends mes potes mais je ne vois personne. Le soleil fait son apparition.
Pour éviter de me refroidir, je repars: descente de 5 km, chaque foulée pour ralentir ma course dans les descentes se fait ressentir dans les cuisses. Puis montée du col de l'Arpette (le dernier). La douleur s'amplifie, mais il faut continuer. J'attaque la descente jusqu'à La Plagne, et commence à ranger mes bâtons.
J'arrive au ravito de La Plagne. Puis je continue ma descente qui se complique avec des petits coups de cul, ce qui me fait de plus en plus mal dans les cuisses. Chaque foulée est douloureuse.
Dernier ravito. On m'annonce qu'il reste 9 km, et là, je prends un coup au moral car je croyais qu'il restait 5 km. Je me dis que c'est bientôt la fin et c'est reparti: on serre les dents!
Puis arrive la piste cyclable où il reste 3 km. J'accélère le pas, je regarde ma montre: je suis à 12 km/h. J'arrive en ville, le passage dans la rue piétonne et c'est bientôt la fin.
Ça y est, je vois l'arrivée. Je donne tout ce que je peux pour ne pas me faire doubler par ceux que j'ai doublés juste avant.
Ça y est, c'est fini! 7h28 de course et 342e sur 1240 au départ. Direction le stand de massage.
Prochain trail l'année prochaine, celui de 54 km avec 4400D+.
Qui m'aime me suive!
Gabin
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