DIMANCHE 11 AVRIL 2010
Temps beau mais frais, et surtout beaucoup de vent. Peu importe le flacon pourvu que l'on ait l'ivresse.
Je suis avec Bernard Oziol que j'ai récupéré à Crosnes. Près de la Pyramide de Brunoy nous retrouvons François Fine et Patrice Caretti, ainsi que Alain Alarcon et Michel Warin. Le cortège prends la direction de la zone industrielle de Vaux le Pénil, lieu de départ, à 9h00 précise, de cette belle Cyclosportive qui fait toujours le plein puisque nous sommes plus de 1000 engagés encore cette année.
Retrait des dossards, une tombola est organisée avec les numéros d'inscription. Mathieu Paillard découvre avec joie qu'il a gagné une paire de pédales Look et moi, numéro se terminant par 7, un porte bidon : pas bidon tout ça ! Petit café offert et en place dans les sas de départ, je suis dans le quatrième avec Michel Cantalou et Alain Alarcon, les autres sont
Devant, on laissera partir « les furieux ».
François Fine est notre Cancelara à nous et décroche la médaille d'or : 422ème en 4h26 à plus de 34 km/h. Frais comme un gardon il est heureux à l'arrivée.
Le podium de l'A.S.B. est complété par Bernard Oziol, 430ème en 4h34, a retrouvé toute sa superbe.
Rémi Chervier, 433ème a roulé « cool ». Partis dans les derniers sa performance aurait été plus significative s'il avait vraiment voulu « taper un temps », en 4h34 également.
C'est Patrice Caretti qui est au pied du podium, 623ème en 4h48. Ce « teigneux » incorrigible a encore montré sa détermination à ne jamais lâcher l'affaire. Je le retrouve au ravitaillement en haut de la côte de Courcelles, il repart un peu devant avec Michel Warin qui ne s'est pas arrêté. Je les repasse dans la bosse suivante et je fais l'erreur, en attaquant la très longue ligne droite de plusieurs kilomètres qui suit, de rouler seul pendant un long moment. Quelques kilomètres plus tard j'entends deux « locomotives » qui me rattrapent. C'est Patrice et un grand cyclo, avec qui j'ai roulé depuis le début. On est cinq et on prend des relais faiblards, moi je commence à avoir des crampes dans les cuisses. On a un gros peloton en point de mire mais jamais je ne pourrai le raccrocher. Dans un petit coup de cul, traversant un bois, je rattrape quelques lâchés, par manque de lucidité, j'en serre un d'un peu trop près et je m'en excuse tout de suite n'aimant pas cela non plus.
Plus tard, dans les derniers quinze kilomètres, ce même cyclo me rattrape et voyant que mes crampes étaient toujours présentes m'offre une « giclette » sucrée et quelques pâtes de fruits, comme quoi ça paye toujours d'être correct avec ses camarades. Il y a longtemps que Patrice m'a oublié. Dans la montée de Fontaine le Port, impossible de me mettre en danseuse et je suis même obligé de mettre pied à terre : j'ai les muscles des cuisses qui bloquent. Quelques pas et les encouragements d'enfants qui nous regardent passer et la machine musculaire se remet en route provisoirement. Je mouline beaucoup pour me préserver et surtout pouvoir finir. A l'arrivée à Melun, le long de la Seine, trois triathlètes de Suresnes attendent un des leurs qui a les mêmes symptômes que moi. Une fois le virage en épingle passé, en attaquant la dernière bosse nous ramenant sur la ligne d'arrivée, je fais en sorte de la franchir devant eux : mine de rien ça fait toujours quatre places de gagnées. Ah s'il n'y avait pas eu ces crampes ! mais avec des si ! Je suis satisfait, malgré un parcours plus long de sept kilomètres et le vent, 684ème en 4h54, je maintiens les 31 km/heure de moyenne de l'année dernière.
Michel Warin est sur mes talons, 691ème en 4h55, toujours aussi opiniâtre celui-là : quand il aura plus de temps pour s'entraîner il va en laisser quelques-uns derrière lui, moi le premier.
L'étonnant Alain Corsin termine 794ème en 5h15, bravo l'expérimenté ! Coup de chapeau encore une fois pour son courage, même si quelque fois les parcours sont légèrement raccourcis !
Maître Michel Cantalou nous a fait une contre-performance , 842ème en 5h33, peut certainement beaucoup mieux faire, les beaux jours vont l'aider.
Alain Alarcon, courageux ferme la marche des Brévannais, 877ème en 5h58, bientôt en retraite, il faudra surveiller la progression !
Pas de chance pour Jean-Claude Berneron qui a semble-t-il dû abandonner pour incident mécanique. Méticuleux il a quand même oublié de resserrer la vis fixant la mollette de sa patte de dérailleur : la rage !
Ce fût une belle matinée, avec de bonnes sensations, il faudra renouveler l'expérience encore dans l'année pour progresser encore. !
Le premier, Ortiz couvre les 152 km en 3h47, et le 892ème et dernier, Finyi (ça ne s'invente pas ) est resté 6h31 sur son vélo. La moralité de l'histoire c'est que si tu veux rester le moins longtemps sur ton vélo et bien il faut aller vite, dans la mesure de ses moyens, bien sur.
A très bientôt avec tous les cyclos !
JPB

ptite-reinette-2, Posté le mardi 20 avril 2010 03:43
Je suis Impardonnable mon cher Mathieu ! 704 ème en 4h48 - avec Patrice, moi, Michel Warin et toi nous sommes dans un mouchoir ! pourras-tu encore m'adresser la parole ! je suis inquiet ! à plus et encore ....JPB